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On vous explique !

Notre blog

Comment devenir ingénieur DevOps ?

Dans le monde de l’informatique, le DevOps permet de faire le lien entre les équipes de développement et les équipes chargées de recetter et exploiter un produit (généralement une application, un logiciel ou un site web). C’est un métier de plus en plus prisé par les employeurs soucieux d’améliorer leur productivité et la satisfaction de leur clientèle. Découvrez le chemin à emprunter pour devenir DevOps.

Vous avez dit DevOps ?

Le terme DevOps est le résultat de l’abréviation entre le développement (Dev) et les personnes chargées de l’exploitation des systèmes (Ops), souvent appelées « administrateurs systèmes et réseaux ». Le but de la démarche DevOps ? Veiller à améliorer la communication et les allers-retours entre ces deux services afin de gagner en efficacité et en productivité. DevOps désigne donc à la fois une méthode de conduite de projet et l’un des métiers émergents les mieux rémunérés du secteur de l’informatique.

Les missions du DevOps

Parce qu’il englobe deux fonctions, le métier de DevOps regroupe les missions du développeur et celles de l’administrateur système. En tant que DevOps, dans un premier temps, vous créez des applications ou des sites web qui répondent précisément aux besoins des entreprises à partir d’un cahier des charges. Dans un second temps, vous garantissez le bon fonctionnement de ces solutions une fois lancées et tout au long de leur cycle de vie.

Ce faisant, vous serez chargé(e) de :

  • développer une application ou un site Internet répondant aux attentes et aux besoins des utilisateurs ;
  • concevoir et mener les tests nécessaires pour garantir une mise en service réussie de l’application ou du site web ;
  • accompagner l’intégration et le déploiement de la solution ;
  • veiller à la bonne prise en main de la solution par les utilisateurs ;
  • prendre en charge les formations si nécessaire ;
  • assurer le bon fonctionnement et l’entretien de l’application ou du site, intervenir lorsque des anomalies surgissent, assurer les mises à jour et les évolutions techniques.

À toutes les étapes du projet, depuis l’écriture du code jusqu’à l’utilisation de l’application, vous êtes soumis à une obligation de qualité. Rien ne doit vous échapper !

Quelles sont les particularités du DevOps ?

La particularité de ce métier (en comparaison avec ceux de développeur et d’administrateur système, « classiques ») réside dans le fait qu’à chaque étape existe une exigence de contrôle qualité, afin de s’assurer que les solutions mises en place continuent de fonctionner après leur installation.

Quelles sont les compétences nécessaires ?

Le DevOps doit ainsi avoir des compétences en programmation (écriture et compréhension du code, connaissance des langages de programmation, développement de scripts et intégration), en déploiement d’infrastructures (mise en place de passerelles pour transférer des opérations ou des données) ainsi qu’en évaluation (capacité à évaluer le fonctionnement des applications, à procéder à des ajustements en termes de ressources et d’outils et à mesurer les performances des solutions mises en place).

Les compétences techniques obligatoires :

  • connaissance de l’environnement Linux ;
  • connaissance des langages de programmation (ou scripting) : Java, Python, Shell…
  • maîtrise des outils d’intégration comme Ansible, XL Deploy ou Néo-Soft ;
  • aptitude à travailler en mode agile (méthodologie SCRUM).

Au-delà de ces compétences techniques, le DevOps doit aussi savoir faire preuve de compétences « humaines », c’est le plus important. Il doit donc :

  • avoir un bon relationnel pour communiquer plus facilement avec les différentes personnes susceptibles d’être associées au projet ;
  • être capable de gérer des équipes ayant des rôles complémentaires mais bien spécifiques ;
  • savoir prendre du recul et comprendre les points de vue des autres pour mener à bien le projet dans les meilleures conditions et atteindre l’ensemble des objectifs fixés ;
  • être capable de fédérer des profils hétérogènes, ayant des intérêts parfois très contradictoires, dans le but de produire une solution efficace et cohérente.

Autre compétence qui pourra vous être demandée : la maîtrise de l’anglais (lu, écrit, parlé), surtout si l’entreprise visée évolue dans un contexte international.

Comment devenir DevOps ?

Pour pouvoir prétendre à un poste de DevOps, un bac+5 ainsi que quelques années d’expérience en tant que développeur sont très souvent demandés par les recruteurs de l’IT. Cette attente des employeurs s’explique principalement par le niveau d’expertise que nécessite le métier de DevOps. Ce haut niveau de qualification permet aux DevOps de profiter d’opportunités professionnelles intéressantes et d’un salaire confortable.

Pour les étudiants, il leur faudra bien sûr orienter leurs études dans le domaine de l’informatique pour pouvoir devenir DevOps. Vous pouvez viser les écoles d’ingénieurs, mais aussi, dans un premier temps, des formations diplômantes comme certains bac professionnels.

Dans tous les cas, il est important de vous familiariser au plus vite avec les différentes facettes du métier : administration réseaux, algorithmes, sécurité informatique…

Existe-t-il des formations spécifiques ?

À ce jour, il n’existe pas à proprement parler de formation spécifique au métier de DevOps. La plupart des profils actuels sont diplômés d’écoles en ingénierie informatique et possèdent, en parallèle, un certain nombre d’expériences professionnelles. À travers ses expériences, le prétendant au poste de DevOps doit avoir appris à maîtriser les compétences liées au développement, à l’administration système ainsi qu’à la production de solutions applicatives et logicielles.

Lorsqu’on dispose de peu, voire pas d’expérience professionnelle, il est possible de prétendre à un poste de DevOps junior, mais l’offre se fait alors beaucoup plus rare, d’autant plus que les compétences à maîtriser sur ce poste sont relativement nombreuses. Il paraît donc difficile de s’engager sur cette voie sans avoir, au préalable, pratiqué l’expérience du terrain.

Enfin, en termes de débouchés, le DevOps peut, par la suite — et s’il le souhaite —, s’orienter vers d’autres postes tels que celui d’ingénieur réseaux et infrastructures, de CTO (chief technical officer) ou encore de tech lead, chargé de la stratégie informatique de l’entreprise.

L’addition, s’il vous plaît

À l’heure actuelle, le taux journalier moyen d’un DevOps oscille entre 500 € et 650 €. Un profil expérimenté (entre 5 à 10 ans d’expérience) peut, quant à lui, prétendre à un salaire brut annuel allant de 60k € à 90k €.

8 conseils pour arrêter de se faire manipuler au travail

Le monde professionnel est parfois cruel. Une pincée de stress par-ci, une bonne dose d’ambition par-là, et certains deviennent prêts à tout.

Les sourires de façade ne font alors que masquer des comportements plus que douteux dont vous pouvez être la cible.

La manipulation fait partie des nombreuses techniques utilisées par certaines âmes mal intentionnées pour parvenir à leur fin ou pour écarter un collègue qui les dérange un peu trop.

Ce collègue, c’est peut-être vous !

Alors, découvrez comment déjouer tous les pièges de la manipulation au travail.

Pas de bourreau sans victime

Le manipulateur ne choisit pas sa cible au hasard. Il la sélectionne en fonction de sa faiblesse mentale, morale et/ou de son isolement pour instaurer une relation toxique, voire destructrice.

Mettons les choses au clair, tout le monde peut être un jour ou l’autre victime de manipulation ou de harcèlement au travail, pour la simple et bonne raison que l’on rencontre tous des périodes de doute dans notre vie qui nous rendent vulnérables.

Une perte d’emploi ou un autre événement de la vie peut perturber l’estime de soi. Et qui dit doute dit terrain de jeu privilégié pour le manipulateur…

Le manipulateur est un profiler

Comme un requin qui nage au milieu d’un banc de poissons, le manipulateur cible sa victime parce qu’elle a un profil particulier. Donc si vous avez un profil à risque, en le changeant, vous serez moins pris pour cible. Dans la plupart des manipulations, vous avez une petite part de responsabilité — pas dans tous les cas — et il est de votre devoir, pour vous protéger, de changer certains de vos comportements pour que le manipulateur ne soit plus intéressé par votre profil et parte chercher une proie ailleurs.

Cinq raisons pour lesquelles vous êtes (peut-être) une proie facile

La faible estime de soi : si en ce moment, vous avez une faible estime de vous-même ou que votre besoin d’être aimé est très fort, vous devenez une proie facile pour le manipulateur qui n’a qu’à vous dire : « Tu es exceptionnel, ton travail est vraiment top » pour endormir vos défenses et mieux vous faire tomber par la suite.

Ne refusez jamais un compliment au travail, mais sachez faire la part des choses.

Le besoin de faire confiance (parfois aveuglément) : la confiance est précieuse, elle se mérite et elle doit être donnée avec parcimonie, même sur un open-space. Surtout sur un open-space et surtout si vous êtes le dernier arrivé dans l’entreprise.

La vulnérabilité dans les moments difficiles : vous êtes plus facilement manipulable quand vous êtes fatigué, votre niveau de vigilance et d’attention diminuant. Le manipulateur profitera sûrement d’une fin de trimestre un peu chargée ou d’un moment de tension dans l’équipe pour se mettre en action.

Manquer d’esprit critique : avoir l’esprit critique ne signifie pas tout critiquer sans discernement, mais ne pas être crédule et avaler tout ce que l’on vous dit, ne pas accepter une « vérité » sans y réfléchir vous-même et remettre en question les raisonnements des autres.

Parfois, dans le monde professionnel, on a du mal à remettre en cause ce qu’on nous dit ou ce qu’on fait. On prend beaucoup de choses pour acquises en se disant « Si les autres le font, alors… » Don’t believe everything you think!! 😝

L’isolement : si vous ne faites pas l’unanimité sur un projet ou au sein de votre service, il y a plus de chances que vous soyez la proie d’un manipulateur.

Quand un prédateur s’attaque à un groupe d’animaux, il cherche d’abord le plus faible, puis il l’isole. Seul, vous êtes nettement plus vulnérable, alors que le groupe vous protège dans la plupart des cas.

Comment le manipulateur se manifeste-t-il ?

Il y a des schémas de manipulation au travail bien établis. À vous de les reconnaître rapidement et de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

Voici x techniques de manipulation classique au travail.

La menace

Quand un manipulateur sent que vous lui résistez, il peut aller jusqu’à vous faire des menaces. C’est l’un des enjeux les plus pernicieux de la manipulation.

En effet, les manipulateurs sont capables de vous dire des phrases comme « Si tu fais ceci, je vais faire cela… » (ou son contraire : « Si tu ne fais pas ceci, ne pense pas que je ferai cela… »).

Une spirale infernale dans laquelle ne surtout pas mettre le pied.

La réécriture des faits

Pour fabriquer des excuses, pour trouver des preuves de tout ce qu’ils avancent, pour inventer des faits ou pour avancer toutes sortes d’arguments (parfois farfelus ou exagérés), les manipulateurs sont les champions !

Ils seraient même assez hardis pour prétendre que 2 + 2 = 3. Sans hésiter, ils affirment être des experts et sont capables de faire (et dire !) n’importe quoi pour vous convaincre qu’ils ont raison.

Diviser pour mieux régner

Avant de râler sur le collègue qui aurait critiqué votre façon de travailler, assurez-vous que c’est bien vrai. La rétention d’infos, le manque de clarté, le soin qu’ils mettent à semer la zizanie : manipulateurs et manipulatrices n’ont pas intérêt à ce que les infos sur eux circulent. Ils vont donc s’employer à faire en sorte que les collègues se parlent le moins possible entre eux.

Entretenir le flou

Les manipulateurs n’aiment pas la clarté. Info donnée entre deux portes, le flou, les « on verra »… Un jour, ils vous demandent de faire un travail comme ceci, le lendemain, vous n’avez rien compris et ce n’est pas du tout ça qui était demandé. Il y a de quoi devenir fou.

Plus les pistes sont brouillées, plus vous êtes embrouillé. Attention, danger !

Tirer la couverture à soi

Vous avez la drôle de sensation que les lauriers ne vous reviennent jamais ? C’est normal si vous êtes en contact avec un manipulateur. Au travail ou en privé, de toute façon, tout ce qui arrive de bien sera toujours grâce aux manipulateurs. Et tout ce qui arrive de mal sera forcément votre responsabilité.

Comment se prémunir contre ’un manipulateur ?

SE CALMER : chaque fois qu’un comportement inadapté (une saute d’humeur par exemple) survient, notez-le et gardez votre calme. Refusez d’entrer dans le conflit et proposez de reprendre la discussion lorsque la personne s’est calmée.

NOTER : listez les émotions que vous ressentez : peur, angoisse, culpabilité… Ce sont des avertissements qui témoignent d’une situation dangereuse qui ne peut plus durer.

SOURIRE : gardez autant que possible votre sens de l’humour pour montrer que ce qui est dit ne vous affecte pas. Le manipulateur déteste vous voir de bonne humeur, et il redoublera d’efforts pour vous maintenir sous son emprise, rendant ses méthodes d’autant plus visibles pour vos autres collègues.

PROVOQUER : pousser la personne plus loin dans ce qu’elle insinue pour clarifier les choses et la mettre devant ses responsabilités : « Donc, tu insinues que je suis volontairement arrivé en retard à ce rendez-vous ? » ou « Tu sous-entends donc que je fais mal mon travail ? »

QUESTIONNER : demandez à ce que les responsabilités de chacun soient clarifiées lorsqu’un doute subsiste, et refusez d’avancer sur un dossier tant que ces responsabilités ne sont pas clairement établies. Cela vous prémunira de tout reproche injustifié.

DIRE NON : développez votre assertivité et apprenez à dire non. S’affirmer pour se faire respecter.

NE PAS LAISSER LE DOUTE S’INSINUER : reformulez autant que possible ce qui est dit pour ne laisser aucun doute subsister. Exigez que ce qui est dit soit également consigné par écrit (mail, Post-it, SMS…) de manière à conserver des preuves. N’hésitez pas à ajouter d’autres personnes en copie de mail.

NE PAS S’ISOLER : gardez le contact avec vos collègues. Le manipulateur n’a jamais qu’une seule victime de peur qu’elle lui échappe, lui faisant perdre toute raison d’être. Avez-vous déjà été victime de manipulation au travail ? Quelles en étaient les principales manifestations ? Comment vous en êtes-vous sorti ? Avez-vous dû changer de job ?

Je suis carriériste, et alors ?

Je voulais devenir directeur marketing ; je l’avais décidé, j’ai travaillé dur pour en arriver là, c’était un objectif que je poursuivais depuis trois ans au moins. Et je suis devenu directeur marketing.

Vous l’aurez compris, j’ai une ambition débordante, je suis une personne que l’on peut qualifier de carriériste, et je l’assume complètement.

Je préfère vous le dire tout de suite : si, un jour, vous et moi sommes collègues et convoitons le même poste, vous n’avez aucune chance, j’ai toujours cinq coups d’avance sur tout le monde, c’est moi qu’ils vont choisir.

Depuis quand suis-je comme ça ? Depuis tout petit, je crois. En maternelle déjà, j’avais les dents — de lait — qui rayaient le parquet de la salle de classe.

Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir de petit Ravaillac en puissance pour que la maîtresse m’ait à la bonne. Mon seul objectif en apprenant les comptines par cœur et étant sage comme une image : collectionner plus d’images que mes petits camarades.

Et, en secret, je rêvais d’avoir un jour le courage de lui demander de me faire sauter une classe pour passer plus rapidement en grande section.

Et puis, en grandissant, ça m’est resté. L’ambition qui m’animait à chaque projet entrepris en tant qu’adolescent, puis en tant que jeune adulte fraîchement sorti de l’université fascinait mes proches et forçait le respect de certains collègues.

J’ai commencé par faire mes armes dans les services marketing dans la grande conso, développant un certain talent pour accomplir les missions que l’on me confiait et pour le faire savoir.

Savoir se mettre en lumière auprès des personnes qui comptent dans l’entreprise, c’est pour moi aussi important que de bien faire son travail. Si personne n’est au courant de vos accomplissements, à quoi bon ?

Et puis, je l’avoue, je suis passé du côté obscur de l’ambition, que l’on appelle le « carriérisme ». Je vais vous faire une confidence : lorsque vous aurez compris que le monde professionnel, à de rares exceptions près, valorise davantage le mérite individuel que la réussite collective, alors, comme moi, vous déciderez peut-être de faire cavalier seul !

D’ailleurs, je n’aime pas trop le terme de « collaborateurs », nous sommes des collègues et c’est suffisant comme ça.

Le salaire, le bonus de fin d’année ou les stock-options n’ont plus trop d’importance pour moi. Moins, en tout cas. Je pense le monde professionnel comme un jeu d’échecs ou une partie de billard à trois bandes.

Progresser dans la hiérarchie, jouer des coudes sur l’organigramme, candidater en secret chez un concurrent pour évoluer plus rapidement… Je maîtrise les règles du jeu mieux que quiconque, alors pourquoi ne pas en profiter ?

En bon desperado de l’open space, j’ai le doigt sur la gâchette en permanence, prêt à bondir sur la moindre opportunité.

Même si ça frotte un peu dans les virages, même s’il faut perdre un ami au passage. Après tout, on aura toujours le temps de se rabibocher lors du prochain séminaire, quand je serai son chef. Mieux vaut être pragmatique qu’éthique, tel est mon credo.

Quand je songe à Jean-Pierre qui est toujours chef de projet, sur le même projet depuis cinq ans de boîte, ou à Sylvie qui a l’air de se plaire dans son rôle de commercial terrain…

À vrai dire, je me demande souvent pourquoi tout le monde n’est pas comme moi. Enfin bon, en vouloir toujours plus, n’est-ce pas le propre de l’Homme ? Pourquoi se contenter des miettes ou d’une petite part du gâteau lorsque l’on peut rafler la mise, faire carton plein ?

Je suis convaincu qu’une ambition débordante est le produit de l’évolution et que l’évolution est le produit d’une ambition sans limites.

Le revers de la médaille existe, cependant. Certaines questions me taraudent. Pourquoi fais-je toujours primer ma carrière sur tout le reste, sans concession ?

Je ne suis tout de même pas un animal au sang-froid. Vais-je changer d’état d’esprit un jour ? Est-ce bien ou est-ce mal ? La question se pose-t-elle en ces termes ?

Alors, je me suis mis à lire sur le sujet et la réponse n’est pas si simple qu’elle n’y paraît. Certains spécialistes parlent du phénomène de « l’anxiété du statut ». Ce n’est plus la sécurité financière qui compte, mais le regard des autres sur le métier que l’on exerce et le poste occupé.

Il peut, dans certains cas, s’agir d’un « traumatisme » de l’enfance qui s’exprime dans une peur d’être déclassé, de régresser socialement. Parfois, l’explication est à trouver quand, tout petit, vous avez vu l’un ou l’autre de vos parents perdre son emploi ou rencontrer des difficultés financières.

Votre inconscient met en place une stratégie de défense qui vous rend plus résilient, voire plus agressif sur le plan professionnel.

Certaines entreprises l’ont bien compris et je crois qu’elles ne se privent pas de jouer sur les peurs de certains. Habile et rentable technique de management, pour contenter les accros de l’évolution de carrière, plutôt que des augmentations de salaire, elles se contentent de distribuer des “Head of…”, des “Senior Manager of …” ou encore des “Director of…” — comme les jolies images que la maîtresse distribue en maternelle, vous vous rappelez ? Hiérarchie “flat”, qu’ils nous disent. Je vois plutôt ça comme une armée mexicaine en manque de reconnaissance, mais les gens comme moi continuent à vouloir être généraux.

Vous voyez, j’arrive même à faire mon autocritique, je ne me laisse pas duper par mon propre comportement ni par mes envies de grandeur.

Parfois, le carriérisme me joue des tours. Il y a deux ans, lorsque l’on m’a fait miroiter ce fameux poste de Marketing Director, j’ai tout de suite mordu à l’hameçon.

On m’a demandé de donner encore un petit coup de collier, de m’arracher sur ce lancement de produit, de tout boucler pour Noël, on m’a dit que l’on comptait sur moi, « Vas-y tu peux le faire »…

Mais, à bien y réfléchir, je crois que c’était un leurre. Un piège que je me suis moi-même tendu. Mais en bon requin que je suis, je me suis jeté sur la proie en pensant y trouver mon compte.

Si j’avais réfléchi un peu plus loin que le bout de mon ambition, je me serais aperçu que 80 % des activités marketing sont en passe d’être externalisées et qu’au lieu de prendre des décisions stratégiques, j’allais devoir me contenter de coordonner des choix déjà entérinés par une agence média basée à Dublin, et cela ressemble plus à une mise au placard qu’à autre chose.

Je sais que, parfois, j’énerve un peu et que ce pseudo-avancement n’est peut-être qu’un juste retour de bâton.

À vouloir faire une carrière dans le carriérisme, on se heurte parfois à certaines limites. On ne gagne pas à tous les coups, et il faut savoir en prendre.

Je ne cherche pas à apporter une quelconque morale à cette histoire ni à me justifier. C’est un simple témoignage qui peut vous être à toutes fins utiles. Juste pour que vous soyez conscient que derrière le sourire d’un collègue se cache parfois la mâchoire d’un gentil requin prêt à tout pour vous passer devant.

Oups ! Je me suis disputé avec mon boss… Et maintenant, je fais comment ?

Vous avez globalement une bonne relation avec votre boss et cette réunion avait pourtant bien commencé.

Mais à un moment donné, un mot, une parole — vous ne savez pas vraiment laquelle — a fait qu’à un moment donné, vous avez perdu le contrôle. Les piques, les invectives et même les insultes ont commencé à fuser de toutes parts et une vraie grosse dispute a éclaté entre vous et votre N+1.

Il paraît que des « Tu te fous de ma g***** ? », des « Non, mais tu me prends pour un c** ou quoi ? » et quelques noms d’oiseaux ont été entendus jusqu’à l’autre bout de l’open-space. Quand vous y repensez, vous avez envie de vous cacher six pieds sous terre.

Le thème abordé ne méritait sans doute pas un esclandre, mais une petite goutte a fait déborder — pour ne pas dire carrément exploser — le vase ! Vous avez perdu votre lucidité et la colère l’a emporté, c’est comme ça !

Et même si vous avez dit ce que vous aviez sur le cœur, en moins de trois minutes, vous avez peut-être anéanti votre carrière dans cette entreprise ; en tout cas, votre réputation va probablement en prendre un sacré coup !

Et maintenant, que faire pour réparer (ou pas) les pots cassés ?

On se calme !!

Le moment qui vient de se dérouler était particulièrement violent. Des disputes d’une telle intensité, ça n’arrive pas souvent. Donc, on souffle un bon coup et on essaye de se détendre. Surtout, ne pas réagir à chaud ! Nous ne sommes pas dans une comédie américaine dans laquelle tout finit bien, avec une joyeuse petite musique de générique.

Vous ne savez pas encore comment votre boss a encaissé le coup, alors n’empirez pas les choses en lui envoyant un e-mail ou un message WhatsApp. Autre conseil : n’en parlez pas à vos collègues tout de suite.

Après une confrontation, laisser retomber la pression est indispensable… à condition de ne pas trop tarder à se lancer dans une nécessaire mise au point.

Pourquoi cette dispute a-t-elle éclaté ?

Un minibilan s’impose. Avez-vous un tempérament plutôt « sanguin » ? Avez-vous tendance à exploser à la moindre contrariété ? Ou, au contraire, êtes-vous quelqu’un de mesuré qui s’est exceptionnellement laissé emporter ?

« Il se peut que votre supérieur vous ait titillé sur un « point sensible » », avance Sophie Morin, auteure du livre Vivre mieux au travail. Elle ajoute que lorsqu’un besoin (l’autonomie, par exemple) ou une valeur (la justice) est malmené(e), il est difficile de « se raisonner ». On parle alors d’effet « cocotte-minute » pour décrire ce phénomène de libération des tensions et des frustrations accumulées. Et bien sûr, dans votre cas, c’est arrivé au pire moment !

Autre piste à creuser : vous avez peut-être du mal à vous affirmer sans agressivité. La fatigue et le stress n’aident pas à avoir les idées claires et à rester lucide. Cette dispute était peut-être un signal d’alarme à prendre en compte sérieusement. Une semaine de repos ne vous ferait-elle pas un peu de bien ?

Le conseil d’Amélie, fondatrice de Betuned : analyser la prise de bec, en comprendre les enjeux et les raisons pour lesquelles on en souffre. « Est-ce que je n’aime pas cette personne ? Certaines de ses paroles m’ont-elles touché sans qu’elle en prenne conscience ? Est-ce de la maladresse ? Est-ce que j’en fais une histoire personnelle ? En analysant la genèse du conflit, on comprend mieux s’il s’agit d’un simple malentendu ou d’un problème plus profond. »

Évaluer ses options

Réconciliation, démission, licenciement… ?

Si cette dispute s’est révélée comme un électrochoc qui vous a permis de vous rendre compte que votre job ne vous plaît plus, que vous n’êtes pas à votre place ou que vous ne pouvez plus cohabiter de manière pacifique avec votre boss, si vous pensez vraiment qu’il est allé trop loin, alors tirez-en rapidement la bonne conclusion. Il est peut-être temps d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

S’excuser, bien sûr !

Si au contraire, vous ne voulez pas perdre votre travail, le temps des excuses a sonné. Agissez dès le lendemain de la dispute en demandant un rendez-vous en face à face avec votre boss. Si lors du conflit, vous avez vraiment disjoncté, alors il vous faudra sans doute ravaler un peu votre orgueil et votre fierté en admettant que vous avez perdu votre sang-froid.

Observez de quelle manière votre interlocuteur réagit. S’il souhaite vous pardonneret aller de l’avant, alors cela en restera là. S’il s’agit d’un problème de fond, laissez passer quelques semaines pour revenir à la charge quand l’atmosphère sera moins électrique.

Se disputer, ça fait du bien ?

Une bonne engueulade vaut-elle mieux qu’une accumulation de non-dits ? Certains diront que c’est nécessaire pour faire bouger les choses. Le problème, c’est que nous n’avons pas tous la même propension à supporter la colère de l’autre.

Le risque est donc de provoquer une mauvaise réaction de la part de votre interlocuteur, surtout si c’est votre N+1… À vrai dire, vous ne gagnerez jamais grand-chose en jouant la carte du conflit soudain, à part un certain soulagement si tout ceci était planifié et que vous démissionnez dans la foulée.

Mais là encore, on ne sait jamais qui l’on va croiser plus tard sur son chemin, donc la prudence est de mise.

Chercher la cause profonde du mal

Si vous avez atteint le point de rupture de manière soudaine et sans vous en rendre compte — ou si cela vous est déjà arrivé dans d’autres jobs — c’est que le malaise est peut-être plus profond. Trouvez une oreille attentive à laquelle vous confier pour ne pas rester seul avec votre souffrance. Un coach ou un psy peut aussi vous venir en aide. 

Parlez-nous de vous ! Vous êtes-vous déjà disputé de manière violente avec votre boss ou un collègue ? Quelle en était la cause principale ? Comment avez-vous géré la situation ?

Développement mobile : flutter rime-t-il avec futur ?

Au cours des dix dernières années, guidées par la course à l’innovation et la révolution des usages mobiles, les tentatives de simplification et d’accélération des processus de développement des produits numériques se sont multipliées.

En effet, une des contraintes majeures du développement sur mobile est la nécessité de rendre ces applications compatibles avec de multiples plateformes comme Android ou iOS.

Cela signifie que les phases de développement, de tests et de publication sont doublées, voire plus. À cela viennent s’ajouter le debug et les mises à jour. Un calvaire pour les développeurs et un coût supplémentaire pour les entreprises.

En 2018*, pour répondre à cette problématique, Google a lancé Flutter, un framework** open source pour la réalisation d’applications multi-plateformes. La promesse ? Permettre aux développeurs de construire en une seule fois des applications qui pourront être déployées sur différentes plateformes (Android/iOS), et même sur desktop et web mobile.

Pourquoi Flutter connaît-il un tel succès auprès des développeurs et quelles sont les spécificités qui en font un outil redoutablement efficace pour développer des applications mobiles de qualité et plus rapidement ?

Pourquoi Flutter est-il unique ?

Ce qui rend Fluter unique, c’est le fait que ce framework permet de créer des applications pour les différentes plateformes du marché en utilisant le même code source. Plus besoin de se plonger dans le fonctionnement de chaque plateforme pour rendre son application compatible ou de la développer deux fois. En d’autres termes, avec Flutter, vous développez une seule et unique application qui fonctionnera à la fois sur les plateformes iOS et Android.

« Le gros avantage de Flutter, c’est moins de codes pour le même résultat en natif sur iOS et Android. »

Baudoin ABCD – développeur chez Betuned

Désormais utilisé par des entreprises comme Groupon, eBay ou Tencent, le framework Flutter a plus que fait ses preuves. Quels sont ses atouts majeurs dans la course à l’innovation à laquelle se livrent start-ups et géants du web ?

Pourquoi Flutter est-il devenu une référence du développement multiplateforme ?

Développer plus rapidement

C’est l’argument-massue de Flutter. Un seul code source pour une application multiplateforme : le rêve de tout développeur et de tout éditeur d’applications. En plus d’un développement accéléré et propre du premier coup, la fonctionnalité « hot-reload » réduit considérablement le temps de compilation du code, ce qui permet de se concentrer sur le développement.

Techniquement accessible

La prise en main de Flutter est simple et intuitive. Le langage DART est un des plus faciles à maîtriser, même pour un développeur débutant. Pour une entreprise qui ne possède pas (encore) de développeurs très expérimentés, Flutter est une option envisageable pour lancer son application en un temps record sans toutefois avoir à sa disposition une armée de développeurs chevronnés.

Tout est Widget

C’est un peu la devise de Flutter. Toute l’interface graphique n’est composée que de widgets (plusieurs centaines) effectuant chacun une et une seule tâche. Les assembler comme des briques de Lego pour construire son application n’est pas un jeu d’enfant, mais la logique est très intuitive et permet de se concentrer sur le parcours utilisateur ou le design de l’application.

Pour les plus expérimentés, il est possible de construire ses propres animations et ses propres widgets, toujours en utilisant DART comme langage de référence.

User first

Les développeurs et les marketeurs le savent, l’expérience utilisateur est cruciale quand il s’agit du mobile. Un léger swipe à gauche ou à droite, une mauvaise ergonomie, et le consommateur abandonne sa navigation pour aller voir ailleurs.

Avec Flutter, une large palette de composants graphiques est disponible. Il y a très peu de limitations, il est pratiquement possible de tout faire. Le langage visuel proposé par Google (Material Design) est spécifiquement destiné aux applications (« mobile first’‘) avec une approche Flat Design, avec des formes simples et un esprit minimaliste.

Pour les plus experts de nos lecteurs, Flutter vient piocher dans la bibliothèque d’images vectorielles Skia qui permet de s’assurer que l’interface utilisateur est identique sur Android et sur iOS. Les applications Flutter se veulent pixel perfect ; ainsi, le design de l’application n’est pas dépendant de l’OS.

Time to Market réduit

Flutter est très prisé des équipes IT qui adoptent les méthodes de développement agile. On parle souvent de « sprint » (phase de développement courte) qui donne lieu à la livraison d’un MVP (Minimum Viable Product), c’est-à-dire une application avec un nombre très réduit de fonctionnalités dans le but de la tester et/ou de la faire valider par le client. Avant de repartir pour un nouveau sprint, et ainsi de suite…

C’est exactement ce que permet Flutter : développer, tester, valider, recommencer… L’avantage majeur est de pouvoir se rendre compte des ses erreurs au fil de l’eau et de les corriger sans attendre le produit fini. Flutter évite ainsi bien des déconvenues lors des phases de livraison d’applications au client final ou en interne.

Réduire les coûts de développement

C’est un peu la conclusion des points précédents : développer plus rapidement et utiliser moins de ressources pour un résultat de qualité, c’est réduire considérablement ses coûts de développement. Particulièrement adapté aux start-ups, Flutter permet de se concentrer sur la valeur ajoutée apportée à l’utilisateur sans s’embourber dans des phases de tests et de QA interminables.

Le futur du développement ?

Affirmer que Flutter va s’imposer comme le framework le plus efficace de l’écosystème mobile est impossible. Mais une chose est certaine : le développement simplifié d’applications à l’aide de SDK ou de frameworks faciles à manier a le vent en poupe.

Dans la désormais célèbre étude « Most Loved, Dreaded, and Wanted Web Frameworks, Libraires and Tools« , réalisée chaque année par StackOverflow, Flutter a été classé quatrième dans la catégorie « Wanted » et troisième dans la catégorie « Loved« .

La tendance est même au développement « no-code » (+ lien vers article no code), révélatrice d’un besoin d’aller toujours plus vite tout en simplifiant l’aspect technique pour se concentrer sur l’expérience utilisateur et en incluant les équipes marketing ou sales sur un projet IT.

Bénéficiant de références solides, d’une communauté grandissante et de l’appui technologique de Google, Flutter a toutes les armes en main pour s’imposer comme LE framework multiplateforme de référence et même au-delà, avec en ligne de mire Windows et Linux. Longue vie à Flutter !

* Le 4 décembre 2018, Flutter 1.0 a été publié lors de l’événement Flutter Live, ce qui représente la première version « stable » du framework. Le 11 décembre 2019, Flutter 1.12 a été publié lors de l’événement Flutter Interactive.

** Framework : En programmation informatique, un framework (appelé aussi infrastructure logicielle, infrastructure de développement, environnement de développement, socle d’applications, cadre d’applications ou cadriciel) désigne un ensemble cohérent de composants logiciels structurels, qui sert à créer les fondations ainsi que les grandes lignes de tout ou d’une partie d’un logiciel (architecture).

Jobboards : la fin des dinosaures ?

Mauvais temps pour les jobboards. Les plateformes de recrutement en ligne connaissent un déclin de leur popularité et de leur efficacité et font de plus en plus figure de dinosaure des outils de recrutement.

Leur prolifération, la digitalisation croissante des processus RH et leur manque d'innovation ont contribué à dégrader l'expérience des candidats et leur utilité pour les employeurs. Découvrons les raisons de cette baisse de performance et les alternatives à explorer pour trouver les meilleurs talents.

Le paradoxe des sites d’emploi

Relativisons un peu les choses pour commencer : les jobboards sont certes moins à la mode, mais il faut préciser qu'il s'agit dans la plupart des pays du monde du canal de recrutement le plus utilisé. En effet, 80% des chercheurs d'emploi commencent leur recherche sur un site d'emploi, c'est un des premiers réflexes naturels quand il s'agit de chercher un job.

Mais une autre statistique a de quoi nous alerter : seulement 12% des personnes qui fréquentent un jobboard vont postuler à une offre d'emploi ! Que font-ils ensuite ? Ils vont taper le nom de l'entreprise sur Google, faire des recherches sur Glassdoor, sur Facebook, ou bien postuler sur d'autres plateformes.

Voilà brièvement exposé le paradoxe qui pourrait à terme causer la disparition de certains jobboards. L'habitude fait que de nombreux candidats et recruteurs ont fait des jobboards un outil évident pour chercher un job ou recruter. Mais il est évident que l'efficacité n'est plus au rendez-vous.

Trop, c'est trop !

Un jobboard c'est bien, mais 300 jobboards ne servent plus à rien. La prolifération de ces sites d'emploi a certainement contribué à leur baisse d'efficacité. Les entreprises ont du mal à mettre à jour leurs offres ou à les personnaliser en fonction du site sur lequel elles sont diffusées.

En période de pénurie de talents, elles ont également tendance à mettre l'accélérateur sur le multiposting et espèrent ainsi augmenter leurs chances de trouver la perle rare. Les candidats se sentent submergés par toutes ces offres qui se ressemblent et qui semblent avoir été écrites à la chaîne.

Candidatures non ciblées

Face à cet océan d'offres d'emploi dans lequel il faut surnager, chacun a sa stratégie. L'une d'entre elles consiste à postuler en masse sans se concentrer sur les offres qui correspondent le mieux à ses compétences. Et c'est ce qui peut rendre difficile pour les employeurs de trouver des candidats qualifiés.

Les candidats sont de plus en plus passifs

Les jobboards sont mis à rude épreuve par les changements d'attitude vis-à-vis de la recherche d'emploi. Bien sûr, tout le monde - ou presque - a besoin d'un job, mais on estime que 80% des talents - et souvent les meilleurs - disponibles sur le marché ne sont pas en recherche active. Néanmoins, si vous parvenez à susciter leur intérêt, il y a de fortes chances qu'ils aient envie de changer de job.

Un jobboard ne semble donc pas être d'une grande utilité pour trouver et recruter ces talents. Les recruteurs préfèrent utiliser d'autres méthodes et d'autres canaux plus efficaces et plus spécifiques, comme par exemple l'approche directe sur les réseaux sociaux ou des stratégies de contenu d'inbound marketing.

Et pour se démarquer de la concurrence sur un marché de l'emploi un peu encombré, certains font appel à Betuned pour présenter leurs offres d'emploi sous forme de capsules vidéo très impactantes diffusées de manière ultra-ciblées sur les réseaux sociaux. Avec Betuned, vous recevez en moyenne 30 fois plus de candidatures ciblées qu'avec une offre classique et nous pouvons même sélectionner les 10 meilleurs CV pour vous !

Les nouveaux usages du digital

Amazon, Netflix ou Uber nous ont fait prendre de mauvaises habitudes. Nous voulons tout, tout de suite, car nous savons que cela est possible. Même chose pour la recherche d'emploi : le manque d'informations sur l'entreprise, les formulaires de candidature trop longs, les lettres de motivation, perdre 15 minutes pour se créer un profil… tout ça fait partie du passé pour la jeune génération.

Aujourd'hui, les candidats préfèrent utiliser Google, LinkedIn, les recommandations de leurs réseaux ou contacter les entreprises en direct plutôt que de passer par un jobboard. Betuned vous recommande d'ailleurs de réfléchir à votre présence sur les réseaux sociaux de manière régulière.

Saviez-vous par exemple que TikTok est devenu le moteur de recherche préféré chez les jeunes ? Une recette de cuisine facile, un restaurant à Lisbonne, changer une roue de vélo, apprendre à faire de la corde à sauter… TikTok regorge de contenus courts, attractifs et immersifs. Pour recruter la jeune génération, Betuned vous accompagne aussi sur la définition d'une ligne éditoriale, d'une stratégie de contenu adaptée et de son exécution. LinkedIn et TikTok en font partie !

La recommandation et la cooptation

Connaître quelqu'un qui connaît quelqu'un qui pourrait faire le job… Les recommandations de salariés sont un moyen efficace de recruter de nouveaux employés. Lorsqu'on prend en compte les principaux indicateurs de recrutement, les recommandations de salariés sont souvent plus efficaces que les jobboards, même si les volumes sont parfois limités.

Les recommandations de salariés sont particulièrement utiles pour réduire le délai d'embauche, le coût d'embauche, le temps d'intégration et augmenter la rétention. Les employeurs comprennent peu à peu que les meilleurs talents connaissent d'autres talents. Ils sont donc plus enclins à s'appuyer sur les recommandations de leurs employés pour trouver de nouveaux candidats.

Et c'est un gain énorme par rapport aux jobboards. Au lieu de publier une offre d'emploi, de parcourir des centaines de CV et de mener des dizaines d'entretiens, les employeurs préfèrent utiliser les recommandations de leurs employés pour constituer un vivier de candidats. Cela leur permet de trouver rapidement de nouveaux salariés sans avoir à passer par un processus de recrutement long et coûteux.

En conclusion, il est important de noter que les jobboards, autrefois très efficaces et encore très utilisés, ont peu ou mal adapté leur modèle à la réalité des relations entre employeurs et employés, ce qui a contribué à la popularité de nouvelles méthodes de recherche d'emploi plus efficaces. Il est donc crucialpour les entreprises de diversifier les canaux de recrutement utilisés et de mettre en place une stratégie de recrutement digitale pour maximiser leurs chances de trouver des candidats qualifiés.

Vous êtes en difficulté pour recruter de nouveaux talents ?

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Inflation : comment aider les salariés à faire face à l’augmentation du coût de la vie ?

L'inflation, le "mal économique" absolu : 10,5% en décembre dernier, un niveau sans précédent dans notre pays ! L'augmentation des prix a été l'une des thématiques les plus présentes dans les médias en 2022. En 2023, les prévisions ne s'annoncent guère meilleures. En Belgique, on prévoit que l'augmentation continuera à fortement impacter les finances des ménages.

Face à ces hausses de prix, de nombreux employeurs mettent en place des mesures destinées à donner un coup de pouce à leurs collaborateurs.

Dans cet article, découvrez comment gérer l'impact de l'inflation sur vos équipes

L'inflation, le serpent qui se mord la queue ?

Le problème avec l’inflation, c’est que tout le monde est impacté. Quand le litre de super sans plomb augmente, les entreprises comme les particuliers sont affectés par cette hausse. Comment l'entreprise, elle-même touchée par l'inflation, peut-elle répondre à la baisse de pouvoir d'achat de ses salariés ?

Les partisans d'une politique de l'offre optent pour une "relance", c'est-à-dire pour un soutien de la consommation avec, par exemple, des baisses d'impôts pour les ménages les moins aisés et des hausses de salaires. C'est le principe de notre mécanisme belgo-belge d'indexation automatique des salaires. En janvier 2023, les secteurs comme la CP200 se dirigent d'ailleurs vers une augmentation des salaires de plus de 10 % qui concerne des milliers d'entreprises.

De l'autre côté, les partisans d'une politique de la demande critiquent ce système injuste qui met la pression sur des entreprises déjà en difficulté. Pire, certains pointent du doigt le côté pervers des augmentations de salaire forcées qui incitent en retour les entreprises à augmenter le prix de leurs produits et services. Sans compter une hausse des coûts salariaux qui érode la compétitivité des entreprises nationales.

Bref, c'est un débat sans fin qui ne sera pas tranché dans cet article et des rapports entre salariés et employeurs qui peuvent potentiellement se tendre. Alors sans attendre les hausses de salaires, de nombreuses entreprises ont mis en place des mesures pour amortir le choc de la hausse des prix.

Il y a plusieurs façons pour une entreprise de répondre à la baisse de pouvoir d'achat de ses salariés en période d'inflation :

Augmenter les salaires plus rapidement

C'est l'une des solutions les plus évidentes. Certaines entreprises ont pris les devants en engageant des négociations avec les représentants du personnel dès 2021 afin de programmer et d'étaler de manière intelligente les hausses de salaires. Dans le centre de la France, à Clermont-Ferrand, les salariés de Michelin ont eu droit à une double augmentation de salaire en 2022 : une première en mai, puis en juillet. En moyenne, de 3 à 6 % d'augmentation au total. Un coup de pouce bienvenu et qui a augmenté le capital sympathie de l'entreprise chez les salariés.

Même idée chez AB InBev, l'entreprise de bière belge, qui a annoncé dès 2021 qu'elle allait augmenter les salaires de ses employés de 2 % par an en moyenne pour faire face à l'inflation et à l'augmentation des coûts de la vie sans attendre les effets de l'indexation automatique.

Affiner sa politique salariale

Certaines entreprises ont décidé de mener une réflexion plus fine sur les salaires en partant du principe que les salariés qui se situent en bas de la grille salariale sont ceux qui souffrent le plus de la hausse des prix. Chez Veolia, par exemple, Estelle Brachlianoff, la CEO (oui, c'est une femme !) a pris deux mesures phares :

Tous les salariés qui gagnent moins de 50 000 euros par an (soit 85 % des salariés) verront leur salaire de base augmenter de 5 à 6 % en 2023.

Veolia a également planché sur une nouvelle répartition entre salaire fixe et salaire variable en étant plus souple sur l'obtention de certaines primes trimestrielles.

Les avantages en nature

En offrant des avantages en nature tels que des repas gratuits ou une assistance médicale, les entreprises peuvent aider leurs employés à faire face à l'inflation. Quand l'inflation fait flamber les prix, il faut aller droit au but. Parmi les mesures les plus efficaces prises par les entreprises en 2023 pour maintenir le pouvoir d'achat :

  • la renégociation de leur assurance santé collective pour offrir une mutuelle d'entreprise plus avantageuse, notamment sur le remboursement des frais dentaires et d'optique ;
  • la revalorisation des allocations de télétravail visant à compenser les dépenses engagées par les salariés qui travaillent à distance ;
  • pour ceux qui travaillent sur site, une aide pour se déplacer. Veolia rembourse par exemple à 100 % (au lieu de 50 %) les passes mobilité, comme le passe Navigo (transport en commun) en Île-de-France, pour l'ensemble des salariés qui en font la demande.
  • C'est dans l'air du temps : plusieurs entreprises belges, comme KBC, ont instauré des "Forfaits mobilités durables", permettant d'indemniser, dans la limite de 700 euros par an et par salarié, les employés qui utilisent des modes de transport doux (vélo, trottinette électrique, covoiturage, etc.) pour se rendre au bureau.

La revalorisation de l’épargne salariale et les retraites

A en croire le baromètre 2022 Epsor sur la Rémunération et les avantages sociaux, "l'épargne salariale et retraite est l'élément de rémunération favori des entreprises et de leurs salariés. Et pour cause, elle permet aux salariés de se constituer un pécule afin de financer des projets à moyen et long terme, le tout dans des conditions avantageuses".

En période d'inflation, voici plusieurs façons d'activer ce levier :

  • la mise en place d'un accord d'intéressement prévoyant l'attribution d'une prime d'intéressement aux collaborateurs lorsque des objectifs fixés par l'accord sont atteints ;
  • l'instauration d'une passerelle permettant aux salariés d'alimenter leur Plan Épargne Retraite en utilisant les jours épargnés sur leur Compte Épargne Temps ;
  • le versement d'un supplément d'intéressement, en complément des primes d'intéressement déjà octroyées, afin de renforcer le pouvoir d’achat des employés

Promouvoir un mode de vie plus sain, améliorer la qualité de vie au travail

Dans une entreprise, il y a des coûts cachés, dans la vie aussi. En encourageant les employés à adopter des habitudes de vie saines, comme manger sainement et faire de l'exercice régulièrement, les entreprises peuvent contribuer à réduire les coûts liés à la santé et aider les employés à faire face à l'inflation.

Parmi les mesures plébiscitées par les salariés et les entreprises on retrouvera en 2023 :

  • Offrir plus de flexibilité au travail, comme le télétravail ou le travail hybride, afin d'aider les salariés à mieux gérer leur temps et à réduire les coûts liés aux déplacements ;
  • Offrir une formation professionnelle : acquérir de nouvelles compétences permet aux salariés de progresser et de se développer personnellement, et de faire évoluer leur carrière. Ils deviennent ainsi moins vulnérables face à la crise et peuvent prétendre à des augmentations de salaires ou des promotions sur le long terme.
  • Pour certaines catégories de travailleurs, des entreprises, comme KFC aux Etats-Unis, ont mis en place des programmes de coaching destinés à apprendre à leurs salariés à mieux gérer leurs finances et à détecter les foyers les plus en difficulté.

Communiquer avec ses collaborateurs

Sachez que vos salariés, en particulier les plus jeunes (Millennials et Génération Z), attendent de vous que vous preniez en compte les questions qui les touchent personnellement, tant sur le lieu de travail qu'en dehors.

L'inflation fait partie de ces thématiques qu'il ne faut pas mettre sous le tapis et faire comme si de rien n'était. En règle générale, il est toujours utile d'anticiper plutôt que de devoir réagir en urgence.

Faites savoir aux collaborateurs que vous êtes conscient de leurs problèmes en cette période difficile, que vous vous souciez d'eux et que vous voulez les soutenir. Ils se sentiront ainsi mieux écoutés et valorisés, et seront moins susceptibles de réagir de manière disproportionnée en cas de stress.

→ Vous rencontrez des difficultés à recruter sur certains postes ? Vous ne recevez pas assez de candidatures pour faire votre choix ?

→ Vous avez tout essayé, mais les postes vacants freinent toujours votre développement ?

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Comment le Big Data transforme-t-il la gestion des ressources humaines ?

Le Big Data bouleverse les activités de nombreux métiers. La capacité à analyser de grandes quantités de données permet aujourd'hui aux entreprises de mieux anticiper les évolutions de leur marché et de prendre des décisions stratégiques éclairées.

La fonction Ressources Humaines est un peu plus frileuse quant à l'utilisation des données.

Dans cet article, nous vous expliquons tout sur le lien entre le Big Data et les RH et nous vous montrons même comment vous en servir pour mieux connaître vos collaborateurs, améliorer vos recrutements ou fidéliser vos talents en leur proposant des parcours personnalisés.

Qu’est-ce que le Big Data ?

Pourquoi les performances du candidat "idéal" sont-elles finalement décevantes ? Pourquoi un commercial a-t-il signé plus de contrats qu'un autre ? Quelles sont les ressources clés susceptibles de quitter leurs fonctions dans les prochains mois ? Quels seront les coûts et pertes pour l'entreprise ? Voici quelques-unes des questions auxquelles vous serez peut-être capable de répondre rapidement et avec exactitude grâce au Big Data.

Le Big Data ou "données massives" désigne simplement le volume important d'informations (sur ses clients, ses collaborateurs, son marché, ses concurrents...) que une entreprise est en mesure de collecter, d'amasser et de stocker à des fins d'analyse.

Ces informations sont ensuite stockées dans de grandes bases de données. Ensuite, en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, au département RH), certaines données sont traitées par de puissants algorithmes qui établissent des corrélations entre elles. L'objectif final est d'avoir accès à une analyse fine d'une situation, de l'expliquer rationnellement et de définir des scénarios possibles pour le futur. L'analyse de grandes quantités de données permet, par exemple, à un service RH de faciliter et d'orienter un grand nombre de décisions concernant, par exemple, le recrutement, la gestion des salariés, la mise en place de formation, etc.

Big Data : vous y êtes presque !

En réalité, les services RH utilisent déjà les données pour prendre des décisions. Certaines données sont "gratuites" et immédiatement exploitables. Elles sont générées par les salariés eux-mêmes (absences, jours de congés, salaires...).

Le fichier qui contient toutes les informations sur vos collaborateurs, qu'il s'agisse d'un gros tableau Excel ou d'un logiciel RH, est en réalité une base de données à partir de laquelle vous pouvez obtenir de nombreuses informations pertinentes.

Le Big Data, c'est simplement passer à l'étape suivante, voire même voir les choses en plus grand en faisant le lien avec davantage de types d'informations : par exemple, croiser un taux d'absentéisme élevé avec une fonction ou un lieu de production spécifique et en tirer des conclusions. Peut-être devrez-vous vous doter d'un outil d'analyse de données ou de visualisation de données pour y accéder plus facilement.

Différents cas d’utilisation du Big Data pour les RH

L'idée principale du Big Data est qu'avec un plus grand nombre d'informations et la possibilité de les corréler et de les analyser, le service RH acquiert une meilleure compréhension du fonctionnement de l'entreprise.

Faciliter les recrutements :

La data peut vous aider à identifier rapidement les candidats les plus pertinents pour un poste de manière plus efficace que les méthodes de recrutement traditionnelles.

D'après une étude de la Harvard Business Review, il serait possible d'augmenter de 25 % ses chances de choisir le bon candidat pour un poste en suivant un algorithme plutôt que son instinct et son expérience.Grâce à la numérisation des processus de recrutement, les recruteurs ont accès à une grande quantité d'informations, et la data RH peut vous aider à simplifier votre processus de recrutement en vous permettant d'évaluer rapidement les éléments importants et pertinents de chaque candidature et de pré-sélectionner les meilleurs profils.

On appelle cela le Parsing CV et certains ATS le proposent déjà. De plus, les données peuvent vous aider à évaluer les compétences de certains candidats en utilisant des questionnaires ou des tests en ligne. Vous gagnez du temps et de l'énergie tout en améliorant la qualité de votre processus de recrutement.

"Les premières applications du Big Data dans les RH concernent les recrutements. En effet, grâce à des algorithmes puissants, les entreprises peuvent "matcher" les compétences indiquées dans les CV avec les besoins des postes à pourvoir. Si ces algorithmes peuvent être utilisés sur les CV reçus par les entreprises, ils peuvent aussi aller explorer le web, notamment les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo...), David Bellaiche - Althéa

Fidéliser les talents

Utiliser ses données de manière stratégique peut vous aider à identifier les opportunités et les problèmes en matière de parité, d'emploi aidé, de développement des compétences et de formation.

Les outils de visualisation de données peuvent faciliter la compréhension et l'analyse de ces données. Par exemple, en combinant des données sur l'ancienneté des employés, leurs parcours et leurs performances avec les opportunités de promotion, vous pouvez améliorer la mobilité interne ( + article sur la mobilité) et réduire les coûts de recrutement en prenant des décisions plus équitables pour tous.

Cependant, dans les grandes entreprises, il peut être difficile de traiter manuellement ces données pour répondre aux exigences des talents stratégiques, qui sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leur DRH et qui n'hésitent pas à changer d'employeur s'ils ne sont pas satisfaits de leurs perspectives d'évolution et de leur suivi de carrière. Des solutions logicielles peuvent aider les managers à identifier les talents à risque et à les sécuriser avant qu'ils ne quittent l'entreprise.

"En permettant de faire de l'analyse prédictive, le Big Data permet d'anticiper les départs et de mettre en place des stratégies de fidélisation des collaborateurs. L'absentéisme est également mieux anticipé et géré", souligne David Bellaïche. Grâce au Big Data, la politique salariale gagne également en performance. Ainsi, en recoupant leurs grilles salariales avec celles d'études antérieures, les entreprises sont plus pertinentes en matière de rémunération".David Bellaiche -

Identifier les meilleurs canaux de recrutement

Approche directe, réseaux sociaux, inbound marketing, jobboards, page carrière, parfois les recruteurs sont un peu perdus. Il est certes important de diversifier ses canaux de recrutement, mais comment savoir lesquels sont les plus efficaces ?

En utilisant le Big Data sur une période longue, vous pouvez analyser vos efforts de recrutement passés pour identifier les canaux les plus performants et ainsi économiser vos précieux budgets tout en obtenant de meilleurs résultats.

Par exemple : vous pourriez constater que LinkedIn a généré peu de candidats par rapport à Indeed, alors que vous y avez passé beaucoup de temps sur les deux plateformes. Mais une analyse plus fine pourrait aussi révéler que les "candidats LinkedIn" sont plus fidèles, plus performants ou mieux en phase avec votre culture d'entreprise.

Mieux gérer l’absentéisme et améliorer la QVT

Les absences pour cause de maladie nuisent à la productivité de l'entreprise. Le problème c'est qu'elles sont difficiles à analyser. L'hiver, par exemple, "tout le monde a la grippe" et le taux d'absentéisme a tendance à augmenter. Mais cette statistique peut masquer un mal plus profond et structurel. La mise en place du travail hybride réduit encore plus le champ de vision des services RH.

Des modèles d'analyse de données peuvent vous aider à déterminer les périodes de l'année où les absences pour maladie sont les plus fréquentes, à en identifier les causes réelles et à mettre en place un plan d'action pour atténuer les problèmes liés à une baisse de productivité et à un niveau de stress plus élevé.

Big data et RH nous n’en sommes qu’au début

À l’instar des directions marketing et commerciale qui, grâce aux Big Data, proposent à leurs clients des offreset des services personnalisés, les responsablespeuvent utiliser ces outils pour personnaliser leur relation avec les collaborateurs. Conscientes que la création de valeur repose sur les compétences internes, tout l’art d’une Direction RH consiste à les identifier, à les recruter et à mettre en place des stratégies de fidélisation. Un DRH qui utilise le Big Data sera à même de remplir cette mission. Il occupera alors un rôle majeur au sein de l’entreprise.

Faites bonne impression : évitez ces 5 attitudes qui peuvent nuire à votre image

Dans la vie professionnelle, nous avons tous été confrontés à la situation de rencontrer quelqu'un - un manager, un collègue, un client important - pour la première fois. Notre premier réflexe est de vouloir faire bonne impression et de dégager une image positive. C'est encore plus vrai lorsque la personne en face de nous jouit d'un statut supérieur ou s'il s'agit de quelqu'un que nous admirons.

Malgré tous nos efforts et un peu à cause du stress, il est pourtant facile d'adopter certaines attitudes qui vont nuire à la première impression que nous allons donner.

Dans cet article, découvrez cinq attitudes à éviter pour poser les bases d'une relation solide en faisant bonne impression

J’adore tout ce que vous faites !!

Il est important de ne pas trop en faire lorsqu'on rencontre une personne que l'on admire, que l'on estime ou à laquelle on doit du respect. Par exemple, lorsque vous vous retrouvez avec le big boss dans l'ascenseur ou que vous prenez vos fonctions dans un nouveau job, il peut être tentant de lui faire de nombreux compliments. Mais le problème, c'est que cela peut vous mettre en situation d'infériorité et rendre la conversation ou la collaboration difficile.

Le mode "groupie" n'est pas idéal pour faire bonne impression. Votre interlocuteur aura tendance à se désintéresser de vous.

Au lieu de cela, il est préférable de chercher à établir un rapport de collaboration horizontal, où les deux parties sont sur un pied d'égalité. Gardez vos compliments pour plus tard et n'oubliez pas qu' être sympa ou élogieux ne vous aidera pas forcément.

Même si cela peut être flatteur de recevoir de nombreux compliments, il est important de ne pas en faire trop, car cela pourrait donner l'impression que l'on essaie de se mettre en avant aux dépens de l'autre personne. Au lieu de cela, il est préférable de donner des compliments sincères et mesurés, qui montrent que l'on apprécie la personne sans la mettre sur un piédestal.

Dévoiler ses opinions tout de suite

Vous savez pourquoi autant de dîners de Noël finissent en pugilat ? C'est parce que lorsque vous réunissez les membres d'une même famille autour d'une table, ces personnes ont a priori le sentiment de se connaître et de partager les mêmes opinions. Mais l'alcool aidant, les blagues du papy conservateur et xénophobe commencent rapidement à nous chauffer les oreilles.

Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois, il est donc important de ne pas trop en dire et de garder ses opinions pour plus tard. Même si vous êtes enthousiasmé par la conversation et que vous avez envie de partager vos opinions, il est préférable de prendre le temps de connaître la personne avant de lui faire part de vos points de vue.

Cela peut être particulièrement vrai si vous discutez de sujets professionnels sensibles. Cela peut aider à créer un climat de confiance et de respect mutuel, qui est essentiel pour une bonne première impression

S’apitoyer sur son sort

Tout le monde a des problèmes. C'est une évidence. Mais cela ne signifie pas que nous devons en parler à tout le monde, surtout lors d'une première rencontre. Lorsque vous postulez pour un emploi ou que vous passez un entretien d'embauche, il est essentiel de vous montrer positif et d'éviter de vous apitoyer sur votre sort ou de vous plaindre de vos problèmes. Cette attitude peut même être perçue comme une forme de manipulation maladroite. En parlant uniquement de vos problèmes, vous risquez d'accaparer l'attention de l'autre personne et de la décourager à poursuivre la conversation.

Il est important de montrer votre intérêt pour l'autre personne et de poser des questions sur ses centres d'intérêt, ses expériences et ses ambitions. Cela vous permettra de créer un lien de confiance et de vous montrer sous votre meilleur jour.

S'il s'agit d'un entretien d'embauche, évitez de parler de vos difficultés financières ou de vos problèmes de couple. Si vous avez affaire à un manager, montrez votre motivation et votre dynamisme même si vous travaillez sur un projet délicat et que les résultats ne sont pasencore au rendez-vous.

La mitraillette à questions

La quatrième attitude à éviter est l'interrogatoire. Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois, il est important de ne pas le bombarder de questions. Cela peut donner l'impression que l'on n'est pas intéressé par la personne en tant qu'individu, mais seulement par les informations qu'elle peut nous donner. Dans la vie professionnelle, quelqu'un qui vient vous soutirer des informations sans raison peut vous rendre paranoïaque. Cette attitude est donc à éviter.

Au lieu de cela, il est préférable de poser des questions ouvertes et de montrer de l'intérêt pour l'autre personne en écoutant attentivement ses réponses, comme dans un round d'observation. Tous les bons commerciaux le savent, c'est celui qui parle le moins qui vend le plus !"

Faire comme si tout le monde était votre ami

Imaginez que le stagiaire qui est arrivé la semaine dernière vous accueille lundi matin en vous donnant une grande tape dans le dos accompagnée d'un 'Salut mon pote, t'as passé un bon week-end ?' Vous l'avez compris, la dernière attitude à éviter est l'excès de familiarité. Parfois, il s'agit d'un réflexe maladroit qui consiste à vouloir créer une connexion affective avec quelqu'un trop rapidement.

Voici un autre exemple de situation : vous venez d'être embauché, déjeuner d'équipe, un de vos collègues raconte une blague un peu osée, un peu vulgaire mais qui fait rire tout le monde. Vient votre tour, vous en avez une du même style dans votre répertoire. Gardez-la pour dans six mois, car en faisant preuve de trop de familiarité trop vite, vous risquez de nuire à votre image pour toujours.

Lorsque l'on rencontre quelqu'un pour la première fois ou que l'on le côtoie depuis peu, il est important de respecter les limites de l'autre personne et de ne pas être trop familier. Cela peut être perçu comme de l'irrespect et peut mettre l'autre personne mal à l'aise. Il est préférable de respecter les codes de politesse et de ne pas être trop familier, surtout dans le cas d’une relation naissante.

En suivant ces conseils, vous serez en mesure de faire une première impression positive et de construire des relations solides avec les personnes que vous rencontrez. N'oubliez pas que la première impression est importante, mais qu'elle n'est pas tout. Il est également important de maintenir une bonne communication et de démontrer de l'intérêt pour l'autre personne sur la durée.

Voilà, et maintenant c'est à vous de jouer ! Retrouvez tous nos conseils pour trouver le job de vos rêves et vous épanouir dans votre vie professionnelle sur notre blog et consultez nos offres d'emploi en vidéo sur Betuned.

DevOps : l’essentiel en cinq minutes

Quand on parle de DevOps, dans le secteur du développement informatique, on fait référence à un ensemble de pratiques qui met l’accent sur la collaboration et la communication entre les développeurs de logiciels et les professionnels des opérations informatiques. Terme à la mode, « mot-valise » ou véritable changement de paradigme, on vous dit tout sur le DevOps en cinq minutes chrono !

DevOps?

Conceptualisé en 2009 en Belgique par l’informaticien Patrick Debois, le DevOps est un mouvement qui vise à concilier deux corps de métier : le développeur (Dev), d’une part, et l’administrateur de systèmes et d’architectures (Ops), d’autre part. Le terme DevOps est né de l’union du développement et des opérations dont l’objectif est de favoriser une meilleure communication entre ces deux équipes. DevOps vise à créer une culture et un environnement dans lesquels la conception, les tests et la diffusion de logiciels peuvent être réalisés rapidement, fréquemment et efficacement.

DevOps n’est donc pas seulement une méthodologie, c’est une véritable philosophie de travail et un processus collaboratif d’amélioration continue.

Attention : dans certaines petites structures, on va parfois chercher à rassembler ces deux profils en un, avec pour objectif de mieux concevoir les applications et d’être plus productif. Cela existe, mais un ingénieur DevOps est plutôt là pour faire le lien entre les deux domaines, il n’est pas une sorte de couteau suisse capable de s’occuper de tout.

Comment est né le DevOps ?

L’apparition du DevOps est liée au succès grandissant du développement logiciel en mode agile, qui a conduit les entreprises à devoir lancer des applications plus rapidement et à des fréquences plus élevées. Comme les entreprises cherchaient à surmonter les contraintes liées à leurs processus de gestion des nouvelles versions, la nécessité de développer des processus automatisant l’intégration et la livraison s’est imposée.

Au cours des dernières années, les équipes de développement et d’exploitation ont dû significativement améliorer leur façon de travailler. Et aujourd’hui, le besoin de réaligner ces deux équipes se renforce. Le mouvement DevOps est né et se nourrit continuellement de ce besoin de réalignement. DevOps est à l’origine d’une philosophie qui transforme complètement la façon dont les professionnels de l’informatique perçoivent la stabilité et le fonctionnement du système qu’ils gèrent, ainsi que leur propre rôle dans le flux de valeur ajoutée, du début à la fin. Le cloud computing et les réseaux logiciels SDN (software-defined networking) sont deux éléments qui ont accéléré la destruction des silos qui séparaient les équipes de développement et d’exploitation.

Le DevOps est donc devenu une discipline transverse, intégrant toutes les parties prenantes de l’entreprise autour d’un projet de développement.

Quel est l’objectif principal du DevOps ?

L’objectif principal du DevOps est d’intégrer l’automatisation et le pilotage de toutes les étapes du cycle de développement d’un logiciel, depuis l’intégration au déploiement et à l’administration des infrastructures, en passant par les phases de tests et l’édition. Le DevOps vise à raccourcir les cycles de développement, augmenter la fréquence des déploiements et garantir l’édition de versions fiables, tout en restant au plus près des objectifs de l’entreprise.

Pourquoi faire du DevOps ?

En encourageant la coopération entre les développeurs (Dev) et les responsables de la production informatique (Ops), le DevOps vise une expérience digitale plus efficiente pour les utilisateurs d’applications, qu’ils soient collaborateurs ou clients. En prenant en compte les contraintes de production informatique dès la phase de programmation, les logiciels sont de facto plus performants. Ils engendrent ensuite moins de bugs et de failles de sécurité.

Amélioration continue

Une fois les applications déployées, les administrateurs systèmes et équipes de développeurs continuent de collaborer. Objectif : résoudre tout problème qui pourrait survenir autour du logiciel, qu’il provienne de l’application en tant que telle ou de ses dépendances avec d’autres couches du système d’information (serveur d’application, serveur physique, cluster…). Là encore, le travail main dans la main des deux parties prend tout son sens. Les incidents sont solutionnés plus rapidement. L’enjeu du DevOps est ainsi d’améliorer la satisfaction des utilisateurs.

Les avantages principaux du DevOps

Le mouvement DevOps rassemble et continue d’intégrer de nombreux principes et bonnes pratiques qui peuvent être adoptés par des organisations IT de toutes tailles (internes ou externes). Toutes ces expériences ont créé une approche qui vise à améliorer la façon dont l’IT apporte de la valeur ajoutée à ses clients.

Les professionnels certifiés DevOps satisfont cet objectif grâce à une amélioration de la communication et de la collaboration entre les équipes informatiques ainsi qu’une meilleure intégration des techniques, processus et personnes.

Parmi les avantages principaux du DevOps, on peut citer :

  • • une amélioration de la qualité du code, des produits et des services (réduction des anomalies, taux de réussite des changements plus important, etc.) ;
  • une efficacité accrue (par exemple : optimisation du temps consacré aux activités qui créent de la valeur ajoutée, une valeur ajoutée sans précédent pour le client) ;
  • une amélioration du délai de mise en place sur le marché ;
  • un meilleur alignement entre l’informatique et les métiers ;
  • des versions de plus petite taille fournies très rapidement et très fréquemment ;
  • une amélioration de la productivité, de la satisfaction du client et de celle du personnel ;
  • moins de risques et moins de retours arrière ;
  • une réduction des coûts à long terme.

Les défis du DevOps

Le DevOps n’est pas une méthode ou un changement de processus. Il demande un changement de la culture organisationnelle. C’est donc un véritable défi, puisque les objectifs conflictuels des départements IT rendent ce changement culturel difficile. En effet, les équipes d’exploitation cherchent la stabilité alors que les développeurs demandent des changements fréquents et les testeurs sont là pour minimiser les risques. La collaboration et l’intégration intelligente de ces équipes sont des challenges décisifs pour l’adoption du DevOps dans une entreprise.

Quels sont les profils recherchés ?

En raison d’un développement orienté client par les sociétés et de l’accroissement de l’adoption du DevOps, cette compétence DevOps (ou double-compétence : développeur et ingénieur système) est de plus en plus recherchée par les entreprises. En 2018, une étude RégionsJob a dévoilé que la compétence DevOps fait partie du top 3 des métiers en tension en Europe dans le secteur IT. Même si aucune véritable formation n’existe, un bel avenir est à prédire pour les futurs ingénieurs IT qui sauront saisir l’opportunité du DevOps.