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On vous explique !

Notre blog

Vie de bureau : pourquoi tant de “N” ?

Il y a des choses dans la vie qui me semblent si absurdes, mais qui semblent pourtant être si unanimement acceptées que je n’ai jamais osé les questionner.

Parmi ces questions inavouées auxquelles j’ai mis du temps à trouver des réponses, il y en a une qui me hanta dès mes débuts dans la vie professionnelle, lorsque, jeune stagiaire tout juste sorti de l’université, je fus convié à une réunion où Julien, mon maître de stage m’annonça que son “N+1” serait présent.

N+1… jamais je n’avais entendu ce terme dans un milieu professionnel, encore moins pour se référer explicitement à une vraie personne. Encore sous l’influence des enseignements théoriques de mes années d’étudiante, le seul N+1 qui me vint à l’esprit est celui des suites arithmétiques et géométriques. Mais je sentais bien que ni Cauchy, ni Pythagore, ni Fibonacci n’allaient m’être d’un grand secours pour résoudre cet épais mystère.

Suspense insoutenable

Je retournais à mon bureau et commençais à rêver éveillé, mon niveau d'excitation ne fit que monter à mesure que l’heure de la réunion approchait. Mais alors qui donc pouvait bien se cacher derrière cet énigmatique N+1, si tant est qu’il fût un personnage de chair et de sang ?

J’en étais convaincu, dans quelques minutes j’allais assister au plus grand moment de ma jeune carrière, un “reveal” digne des plus grandes productions hollywoodiennes, comme dans l’épisode de Star Wars où Luke apprend que son ennemi juré celui qu’il doit tuer, pour sauver la galaxie, le tout- puissant Darth Vader, est en réalité son père.

Et puis, juste avant que la réunion ne commence j’eus comme un pressentiment. Je me rappelais une des dernières scènes du “Retour du Jedi”, celle plus particulièrement où Darth Vader blessé et vaincu ôte enfin son terrifiant casque noir pour laisser apparaître un crâne dégarni, des traits tirés et les yeux vitreux d’un visage au teint cireux.

Désillusion

Monsieur Martin, n’était ni un Jedi, ni un soldat de l’Empire. Il n’avait ni cape ni sabre laser, ni les yeux vitreux ou le teint cireux. Monsieur Martin n’était pas non plus le père de mon maître de stage. Monsieur Martin était ce petit homme affable aux tempes grisonnantes et aux épaules creuses un peu en avant, qui flottait dans une veste en tweed vert bouteille, témoignage émouvant s’il en est de la mode de la fin des années 1970.

En plus de tout ça, Monsieur Martin, il fallait se rendre à l’évidence a était le N+1 de Julien. Il anima la réunion d’un ton monocorde et un peu blasé. Et même s’il l’on sentait que sa grande expérience soutenait un discours aux arguments solides, il ne me fit pas grande impression ce jour-là.

Non sans une certaine déception, je retournai à mon bureau pour faire quelques recherches sur un moteur de recherche sur la version bêta d’un site dont tout le monde parlait à l'époque, www.google.com, et qui, disait-on, allait changer le monde.

Retour à la réalité

En lisant un article de blog en anglais, je compris que la rhétorique du monde de l’entreprise utilisait les sigles de type N+1 ou N-1 pour situer un collègue par rapport à soi. Je compris aussi rapidement que pour la plupart des personnes présentes au bureau j’étais au mieux un N-15…

Doublement déçu par cette approche on ne peut plus froide des relations hiérarchiques je continuai à “surfer sur le net” pour apprendre que l’entreprise était une pyramide dont il fallait viser le sommet, que cette vision verticale des choses nous vient de la révolution industrielle, époque à laquelle apparurent la division du travail chère à Frederick Taylor et ses contremaîtres, les premiers N+1. en tant que stagiaire j’étais donc au sens propre et au sens figuré au pied du mur.

En continuant mon escapade numérique, j’appris quelques clics plus tard avec grand intérêt “Comment tirer le meilleur parti de son N-1 ? ou “Comment attirer l’attention de son N+2 sans court-circuiter son N+1 ?”... un programme de quelques conseils aussi drôles que diaboliques sur ce qu’allait probablement me réserver la vie professionnelle.

Mesurer la distance

C’était donc avec des N que l’on mesurait la distance qui nous sépare de tel ou tel collègue et pas en fonction du nombre de pas ou d’étages qui nous sépare de son bureau.

Je me rendis compte que cette manière de se repérer dans l’espace hiérarchique octroyait certains droits autant qu’elle imposait certains comportements : je peux tutoyer mon N-1 voire mon N+1 ou mon N+2. Mais mon N+3, Christine, la cheffe du service marketing… Je la vouvoierai toute ma vie, même le jour de la soirée de Noël avec quelques verres dans le nez.

Fixer les règles du jeu

Alors pourquoi tant de N ? L’échelle des N permet donc de fixer des règles. De vous rappeler que Jean-Luc, avant d'être le meilleur défenseur central de l’équipe de foot de l’entreprise, celui qui porte le même maillot et avec qui vous partagez le même vestiaire, reste néanmoins votre chef, celui qui va vous demander d’aller faire 500 photocopies pour bien commencer la journée, celui qui vous coach, vous évalue et décide de vous augmenter de 3% à la fin de l’année.

Aujourd’hui encore, même si l’heure est à un management plus collaboratif et horizontal, les N+x font encore partie de l’argot de bureau.

Napoléon disait bien lors de sa campagne d’Italie qu’un “chef est un marchand d'espérance”. Peut-être que c’est à cela qu’ils servent les chefs, à nous faire rêver, à nous emmener, et peut-être à nous faire progresser un peu.

Alors, la prochaine fois que vous croiserez votre N+1 dans le couloir, n'hésitez pas à lui sourire (poliment) et à lui rappeler qu'au-delà des titres et des grades, nous sommes tous des êtres humains cherchant notre place dans ce grand puzzle de la vie de bureau ou de la vie tout court.

Pour devenir vous aussi un bon N+1, abonnez-vous à notre newsletter et recevez des conseils pour booster votre carrière et trouver votre prochain job avec Betuned 🚀 ! Vous voulez en discuter ? Contactez nous : amelie@betuned.be !

Employer branding : les 20 questions que tous nos clients se posent (partie 3)

"Mon supérieur m'a confié la mission de développer la marque employeur de notre entreprise, c'est l’objet de mon appel, j’ai besoin de conseils."

Il y a encore quelques années, entendre une telle demande était plutôt inhabituel. Mais aujourd'hui, l'Employer Branding a tracé son chemin, passant de simple objet de curiosité jusqu'à devenir une évidence pour les recruteurs et les responsables RH.

Toutes les entreprises cherchent des moyens les plus efficaces de se démarquer en tant qu'employeur et d'attirer les candidats potentiels avec des messages percutants.

Et devinez quoi ? Les questions qui nous sont posées chaque jour portent souvent sur les mêmes sujets.

C'est pourquoi nous avons eu une idée brillante : sélectionner les vingt questions les plus fréquemment posées par nos clients et d’y apporter les réponses sur notre blog.

Voici donc la troisième partie de cette série d'articles consacrée aux questions les plus fréquemment posées sur la marque employeur.

11 - Pourquoi les réseaux sociaux sont-ils si importants pour mon employer branding ?

Si vous êtes pressé, la réponse tient en une statistique : selon Glassdoor, 79% des candidats utilisent les réseaux sociaux pendant leur recherche d’emploi. Voilà, tout est dit 🙂.

La jeune génération est non-stop sur les réseaux, que ce soit Instagram, Tik Tok ou Facebook. Il est tout à fait normal pour une personne qui passe plus de quatre heures par jour à communiquer, interagir, poster, partager des contenus divers et variés sur des plateformes sociales, de vouloir y trouver des informations sur son prochain employeur.

👍 Quels sont les avantages du social hiring ?

Aujourd'hui plus de 70% des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour communiquer sur leur marque employeur. Le recrutement “social” présente des caractéristiques uniques qui permettent de cibler et d’approcher les candidats plus rapidement et de recruter à moindre coût :

→ Vous entrez en contact avec des talents qui ne sont peut-être pas activement à la recherche d'un emploi.

→ Vous êtes libres de créer des messages plus engageants et plus authentiques en utilisant des formats comme la photo ou la vidéo sous toutes ses formes

→ Vous fournissez aux demandeurs d'emploi un aperçu beaucoup plus authentique de la culture et des valeurs de l'entreprise en vous exprimant sur les réseaux sociaux que sur un site corporate

→ Vous contribuez à la baisse des coûts associés aux dépenses média et aux jobboards (qui d’ailleurs sont clairement dépassés)

12 - Faut-il être présent sur tous les réseaux sociaux ?

La réponse est : cela dépend où se trouvent vos candidats cibles.

→ Si vous recrutez un directeur financier expérimenté, il y a peu de chances de le trouver sur TikToK. On privilégiera sûrement LinkedIn dans ce cas de figure.

→ En revanche, pour venir muscler votre équipe digitale, Instagram ou Facebook sont des plateformes idéales pour faire passer vos messages.

💡 Autre conseil : ne foncez pas tête baissée sur les réseaux sociaux sans en connaître les codes et assurez-vous que votre présence sur les réseaux sociaux reflète votre marque de manière cohérente. Chaque plateforme devrait renforcer votre identité d'entreprise et transmettre vos valeurs et votre culture et pas vous faire passer pour une entreprise “dépassée”.

13 - Quels types de contenus marque employeur doit-on produire en priorité ?

Les contenus que vous allez produire (ou faire produire) doivent être impactants et authentiques. Sur les réseaux sociaux, “on n’a pas le temps”, on zappe, on scroll, on clique, tout va très vite trop vite ; vous devez capter l’attention en quelques secondes seulement !

Privilégiez la vidéo

🎥 Le contenu qui fonctionne le mieux c’est bien sûr la vidéo ! Les internautes en sont fans, ils en consomment plusieurs heures par jour depuis leur smartphone principalement, et ce format permet de véhiculer vos messages rapidement et de manière authentique.

Vous pouvez utiliser la vidéo pour mettre en image :

👍 Vos offres d’emploi → pour cela faites appel à Betuned, le vidéo-job, c’est notre spécialité !

👍 Des témoignages de collaborateurs - Ils permettent aux candidats potentiels d'avoir un aperçu réaliste de la culture de l'entreprise, de l'expérience du travail et des opportunités de développement professionnel.

Exprimez votre vision, vos valeurs

N’oubliez pas d’utiliser les réseaux sociaux pour communiquer sur votre mission, votre vision et vos valeurs, car les candidats sont à la recherche de ce genre d’information quand ils sont sur Facebook ou LinkedIn.

👍 Articles de blog partagés, infographies ou simples publications inspirantes : expliquez comment ces valeurs se traduisent dans vos activités quotidiennes, vos prises de décision et vos interactions avec les clients. Cela permet aux candidats de comprendre votre éthique de travail et de s'identifier à votre entreprise.

Actualités et réalisations de l'entreprise

C’est facile à faire et c’est très efficace ! Partagez les actualités, les événements, les projets réussis et les réalisations de votre entreprise.

👍 Avec des publications courtes (photos + textes) et inspirantes, vous montrez que vous êtes une entreprise dynamique, en croissance et capable d'offrir des opportunités stimulantes. Mettez aussi en valeur les récompenses, les distinctions ou les certifications que vous avez obtenues.

14 - Quels sont les outils (digitaux) dont j’ai absolument besoin pour mettre en avant ma marque employeur ?

La transformation digitale de la plupart des entreprises est désormais bien engagée et les départements RH ont également entamé leur mue numérique. Les principales promesses du digital sont :

⌚ vous faire gagner du temps sur certaines tâches

🎯 de rendre votre stratégie de recrutement plus efficace, plus précise

🥰 d’améliorer la perception qu’ont les candidats de votre société en tant qu’employeur

Il y a des tonnes de widgets et de softwares disponibles pour les RH, mais les deux outils indispensables sont :

👍 Un site carrière bien référencé : c’est votre vaisseau amiral sur le web, un outil central pour promouvoir votre marque employeur. Il devrait fournir des informations détaillées sur votre entreprise, votre culture, vos valeurs et les opportunités d'emploi. Assurez-vous que le site soit facile à naviguer, qu'il mette en valeur vos collaborateurs et qu'il offre un processus de candidature simple et convivial.

👍 Un logiciel de recrutement : Utilisez un système de suivi des candidatures (ATS) pour gérer efficacement les candidatures reçues. Ces outils vous aident à suivre le processus de recrutement, à communiquer avec les candidats et à collaborer avec votre équipe de recrutement. Ils vous permettent de garder une vue d'ensemble et de garantir une expérience candidat positive.

15 - Glassdoor, à quoi ça sert ?

Les sites tels que Glassdoor, Indeed ou LinkedIn sont devenus des références pour les candidats lorsqu'ils recherchent des informations sur les entreprises. Veillez à maintenir une présence active sur ces plateformes en répondant aux avis, en fournissant des informations à jour et en encourageant vos employés satisfaits à laisser des commentaires positifs.

→ Glassdoor est une plateforme qui permet aux employés actuels et anciens de partager des avis anonymes sur leur expérience de travail dans une entreprise donnée. Elle offre également aux candidats un aperçu précieux de la culture, de l'environnement de travail et des pratiques de recrutement d'une entreprise.

→ En tant qu'employeur, Glassdoor vous offre une opportunité unique de gérer votre réputation d'employeur et de renforcer votre marque employeur.

👍 En maintenant une présence active sur Glassdoor, vous pouvez surveiller les avis, répondre aux préoccupations et partager des informations précises et à jour sur votre entreprise. Cela vous permet de façonner activement votre réputation d'employeur et de communiquer votre culture d'entreprise et vos valeurs aux candidats potentiels.

💡 Notre conseil : Encouragez vos employés satisfaits à laisser des commentaires positifs sur Glassdoor. Cela contribue à renforcer votre marque employeur et à attirer des candidats de qualité qui se sentent attirés par une entreprise où les employés sont satisfaits et épanouis !

La marque employeur, et si on en parlait ?

→ Guerre des talents, mutations du monde du travail, entreprises à missions … attirer, fidéliser et accompagner ses futurs collaborateurs demande une attention toute particulière.

→ Découvrez comment Betuned peut vous accompagner dans la construction d’une marque employeur forte, authentique, en cohérence avec vos valeurs et votre stratégie.

Nous présentons votre entreprise sous l’angle des candidats en mettant en avant votre ADN, votre culture de manière innovante grâce à nos vidéos, photos et un storytelling personnalisé.

⇒ Ensemble, attirons les meilleurs talents au sein de votre entreprise !

Vous souhaitez en discuter ? Contactez nous : amelie@betuned.be ou au 0474548989 ! Ou prenez rendez-vous pour un démo de nos services : Prendre rendez-vous.

Faut-il dissimuler ses émotions au travail ?

On associe souvent le monde du travail à celui de la rationalité et de la maîtrise de soi. Il est courant d’entendre dire que les émotions n’ont pas leur place au bureau, qu’elles font partie de la sphère privée et qu’un bon “professionnel” doit savoir les cacher.

Mais est-ce vraiment la meilleure approche ?

En effet, même si elles ne sont pas ou ne peuvent pas être exprimées, nos émotions ont une influence sur notre bien-être et sur la qualité des relations que nous tissons avec collègues et managers.

Dans quelle mesure cacher ses émotions peut nuire à la qualité de notre travail ? Comment s’autoriser à être soi-même tout en se préservant et en trouvant le juste équilibre ?

Quelques éléments de réponse dans le premier article de notre série “émotions fortes.

Les émotions au travail, c’est tout naturel !

Le travail n’est pas seulement une question de tâches à accomplir chaque jour. C'est aussi et surtout une suite d’interactions infiniment complexes entre des individus dont les personnalités et parfois les objectifs ou les intérêts divergent.

Les émotions, la joie, la peur, le stress, la crainte, l’orgueil… font partie intégrante de la vie professionnelle et ne disparaissent pas quand nous franchissons la porte du bureau.

En réalité, nos émotions peuvent avoir un impact significatif sur notre productivité et notre bien-être au travail. Les émotions nous fournissent des informations importantes sur nous-mêmes et sur notre environnement, et elles peuvent être dans certains cas des moteurs de motivation et de créativité.

Pourquoi cachons-nous nos émotions ?

La plupart d’entre nous vivent avec ce préjugé tenace : il faut cacher ses émotions, les enfouir profondément quand on est au bureau. Nous sommes un peu comme le petit garçon qui revient de l’école avec un genou écorché et à qui l’on dit : “ Mais arrête donc de pleurer !”

🥴 Nous craignons souvent d'être perçus comme faibles ou vulnérables si nous montrons nos émotions. Cette croyance est renforcée par l'idée que la maîtrise de soi et l'objectivité sont des caractéristiques essentielles d'un professionnel accompli.

De plus, les normes culturelles peuvent également influencer notre comportement émotionnel au travail. Au Japon par exemple, celui qui montre ses émotions au travail est considéré comme faible et peu digne de confiance.

28% des collaborateurs doivent parfois mentir au travail, ce qui est un facteur de stress (Infographie « Conflits de valeurs, exigences émotionnelles et risques psychosociaux », Dares 2019)

Cacher ses émotions, quelles sont les conséquences sur notre bien-être au travail ?

Cacher ses émotions au travail peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être et notre efficacité. La suppression constante des émotions peut entraîner un stress accru, un épuisement professionnel et des problèmes de santé mentale.

On pense au burn-out par exemple qui survient notamment quand un salarié fait des efforts surhumains pour cacher ses émotions afin de répondre à une attente sociale forte, réelle ou supposée.

De plus, cela peut nuire à la communication et à la collaboration avec nos collègues, en créant des barrières et en entravant la résolution de problèmes. En effet, mettre de côté l’aspect émotionnel d’une situation c’est ne pas la saisir dans son entièreté.

Comme l’écrit Aurélie Jeant et dans son ouvrage "Les émotions au travail" : “ Le comportement désaffectivé autorise alors des décisions dont le but est le profit, faisant fi de la dimension humaine pour faciliter, par exemple, le fait de « se séparer » d’une partie du personnel ».

L’enjeu n’est pas donc de cacher ses émotions, mais d’apprendre à les gérer et à les utiliser à bon escient dans le cadre de sa vie professionnelle

Comment gérer ses émotions au travail ?

La gestion des émotions au travail est une compétence fondamentale pour réussir professionnellement. En développant des mécanismes sains pour faire face au stress et aux émotions intenses, nous pouvons mieux relever les défis du travail.

👍 Lorsque vous êtes confronté à une situation stressante, il est important de vous connaître suffisamment pour identifier vos émotions. Prenez du recul avant de les exprimer afin de le faire de manière constructive. Par exemple, si vous êtes stressé parce que votre collègue ne vous fournit pas les informations nécessaires pour boucler un appel d'offres, éviter d’exploser de colère et de lui hurler dessus en le blâmant.

→ Au lieu de cela, communiquez calmement sur ce que vous ressentez pour désamorcer la situation en utilisant des phrases telles que "Je ressens du stress parce que cet appel d'offres est crucial pour moi. Serait-il possible d'obtenir ces informations rapidement ?" Certains appellent cela la communication non violente, je préfère utiliser le mot “savoir-vivre”.

→ Notre conseil c’est de toujours exprimer vos émotions calmement, en utilisant la première personne ("je") et en évitant de rejeter la faute sur les autres. Demandez clairement ce dont vous avez besoin pour résoudre la situation. C'est ainsi que vous pourrez mieux gérer votre stress et vos émotions au travail. Souvenez-vous également de chercher du soutien, que ce soit auprès de vos collègues, de votre hiérarchie ou de professionnels, lorsque cela est nécessaire.

Éviter les extrêmes : la juste mesure dans l’expression de ses émotions

La gestion des émotions au travail nécessite de trouver un équilibre entre l'expression émotionnelle et le professionnalisme.

→ Il est important de respecter les normes et attentes propres à chaque environnement professionnel, tout en préservant notre bien-être émotionnel.

→ Il est également essentiel d'établir des limites personnelles afin de ne pas laisser nos émotions nous submerger ou compromettre notre efficacité.

👍 Pour être entendu et compris, il est crucial d'atténuer nos émotions lorsqu'elles deviennent trop intenses et de les exprimer de manière appropriée. La maîtrise des relations humaines est une composante clé de l'intelligence émotionnelle, aux côtés de la conscience de soi, du contrôle de soi, de la motivation et de l'empathie.

👍 Dissimuler ses émotions est donc une attente irréaliste qui peut entraîner des conséquences néfastes, tant sur le plan individuel que collectif.

👍 Soyez attentif à vos réactions émotionnelles dans différentes situations et essayez de comprendre les pensées et les comportements qui y sont associés. Pour améliorer votre intelligence émotionnelle, vous pouvez également lire des livres sur le sujet, suivre des formations ou des ateliers, et pratiquer des techniques de régulation émotionnelle, telles que la respiration profonde et la méditation.

6 défauts que vous pouvez avouer dans un entretien d’embauche

“Citez-moi 3 qualités et 3 défauts”. C’est une des questions préférées des recruteurs, un grand classique des entretiens d’embauche, vous le savez, et pourtant à chaque fois qu’on vous la pose elle vous déstabilise.

La raison en est simple : dans un entretien d'embauche, on préfère toujours se concentrer sur la mise en valeur de ses forces et de ses qualités.

Mais personne n’aime parler volontairement de ses défauts ou de ses faiblesses. Pourtant, reconnaître et exprimer vos défauts, c’est montrer aux recruteurs que vous êtes honnête, capable d'autocritique et prêt à vous améliorer.

Dans cet article, retrouvez six défauts que vous pouvez avouer lors d'un entretien d'embauche et de la meilleure façon de préparer vos réponses.

Pourquoi vous demande-t-on de parler de vos défauts ?

La fameuse phrase “ Citez-moi 3 qualités et 3 défauts” est bien plus qu’une question, c’est une méta question, un rituel presque. Le recruteur cherche moins à connaître vos défauts qu’à évaluer la façon dont vous allez y répondre.

Et comme c’est une question qui revient à chaque fois, vous n’aurez à vrai dire pas d’excuse si vous semblez ne pas vous y être préparé. Un candidat pris au dépourvu risque de donner des réponses clichées ("je suis perfectionniste !") ou de mentionner un défaut rédhibitoire pour le poste sans y prêter attention.

👍 Les défauts et la manière dont vous les exprimez aident à mieux comprendre la personnalité d’un candidat et le recruteur teste également votre franchise et votre capacité à prendre du recul, à vous remettre en question dans une situation de stress.

Pourquoi faut-il s’entraîner à répondre à cette question ?

Pour adapter sa réponse et ne pas se prendre les pieds dans le tapis tout seul ! Il est crucial d'adapter les défauts que vous allez citer en fonction du poste visé.

→ Si vous postulez pour un poste de commercial et mentionnez que vous êtes timide, cela peut semer le doute dans l’esprit de votre interlocuteur par exemple.

→ En revanche, pour un poste de développeur dans le secteur IT ce serait moins problématique.Il serait presque surprenant (désolée pour les clichés) que vous insistiez sur votre personnalité hyper extravertie ou votre instinct de négociateur !

😉 La technique du clin d’oeil

Parler d'un défaut non lié au travail peut également être une manière humoristique de répondre à la question en faisant preuve d’autodérision : par exemple en mentionnant le fait que vous êtes gourmand ou que votre péché mignon c’est le bon vin, etc.

→ L'objectif général est de choisir des défauts pertinents et de les présenter de manière positive en fonction du contexte professionnel si cela est possible.

Voici donc à présent quelques défauts avouables et la manière de les présenter

Je suis perfectionniste

Attention, c’est le vrai-faux défaut que beaucoup de candidats mentionnent et le mot “perfection” a tendance à donner de l’urticaire aux responsables RH !

Si vous pensez néanmoins faire partie de ces personnes qui ont - nuance - le goût du travail (très) bien fait, alors mettez en valeur votre capacité à accorder désormais votre confiance aux autres pour déléguer ou valider un projet. En fonction du poste pour lequel vous postulez, vous pouvez également souligner que vous êtes la personne à qui confier la touche finale d’un projet pour que sa réalisation soit…parfaite !

Je suis ambitieux

L'ambition est souvent considérée comme un défaut à taire à tout prix, mais en réalité, elle peut être perçue comme une qualité lors d'un entretien d'embauche si elle est bien présentée.

D’ailleurs vous pourriez intelligemment faire remarquer que ce supposé défaut est à coup sûr utilisé par votre futur employeur sur son site corporate avec des phrases comme“... l’ambition de devenir le leader de….”!

→ Avoir confiance en soi et viser l'excellence à long terme sont en réalité des soft skills très appréciées.

→ L'ambition peut donc être présentée comme un défaut en passe de devenir une qualité mise au service de votre futur employeur, démontrant votre volonté de vous dépasser et de réaliser des performances significatives dans votre carrière professionnelle.

Je suis impulsif

L'impulsivité peut être un défaut, mais si vous arrivez à la présenter de manière positive, vous montrerez que vous êtes une personne dynamique, réactive et capable de prendre des décisions rapidement.

→ Mettez l'accent sur le fait que vous avez appris à canaliser cette impulsivité en prenant le temps de réfléchir et d'évaluer chaque situation avant de prendre des décisions importantes.

Je suis timide

Si vous êtes de nature timide, cela se verra de toute façon en entretien alors, pourquoi ne pas faire preuve de transparence et avouer ce petit défaut ?

Bien sûr, abstenez-vous de mentionner ce défaut si vous voulez occuper des fonctions commerciales ou un poste de direction.Soulignez ensuite comment vous avez transformé votre timidité en force.

→ Vous avez acquis la maturité nécessaire pour dépasser cette timidité lorsque c'est nécessaire. N'oubliez pas de mentionner que vous vous intégrez rapidement dans une équipe, et que vous trouvez rapidement vos marques, justement parce que vous avez transformé cette timidité en une forme de respect, partagé pour vos collègues.

Je suis entier, j’ai de la force de caractère

Défaut à manier avec précaution. On se méfie toujours des “grandes gueules” dans une entreprise, ceux qui ne sont jamais d’accord, qui critiquent toujours tout.

Cependant, la force de caractère est une qualité qui montre que vous ne vous laissez pas facilement décourager. Cela suggère que vous êtes capable de prendre les devants dans un projet ou une équipe.

Par exemple, lors d'une négociation commerciale, vous saurez vous imposer et ne pas abandonner facilement. En entretien, associez ce trait à la notion de courage et de prise de risque, deux vertus très appréciées. Mettez en avant votre détermination et votre capacité à faire face aux défis avec résilience.

Je suis émotif

Là aussi, si le rouge vous monte aux joues dès les premières minutes de l’entretien, le recruteur vous croira sur parole quand vous lui direz que vous êtes émotif.

L'émotivité peut être perçue comme une qualité lorsqu'elle est abordée de manière appropriée lors d'un entretien. Cela démontre que vous êtes réactif et que vous n'avez pas peur de gérer ou d’accueillir vos émotions.

→ Les personnes émotives sont souvent très créatives, débordent d'idées et peuvent apporter une dynamique positive à un environnement de travail et à une équipe.

→ Lors de l'entretien, il est essentiel de mettre en avant votre capacité à canaliser vos émotions de manière constructive et à les utiliser pour stimuler votre créativité et votre productivité.

Comment préparer vos réponses sur les défauts en entretien d'embauche

Voici quelques conseils pour vous préparer à présenter vos défauts lors de votre prochain 'entretien d'embauche :

1 - Faites une liste de vos défauts

Prenez le temps de réfléchir à vos défauts et faites une liste de ceux que vous pouvez présenter de manière positive. Essayez de choisir des défauts qui sont pertinents pour le poste et qui montrent que vous avez conscience de vous-même, que vous avez réalisé un travail de réflexion.

2 - Entraînez-vous

Entraînez-vous à répondre à des questions sur vos défauts à l'avance. Vous pouvez le faire en vous posant des questions et en pratiquant vos réponses à haute voix. Cela vous aidera à vous sentir plus à l'aise et confiant lors de l'entretien.

3 - Utilisez des exemples concrets

Lorsque vous parlez de vos défauts, utilisez des exemples concrets pour illustrer vos propos, des situations de la vie de tous les jours. Cela rendra vos réponses plus convaincantes et aidera les recruteurs à mieux comprendre comment vous travaillez sur vos défauts.

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7 conseils quand vous recrutez pour un métier que vous ne connaissez pas du tout

Que vous travailliez dans une start-up en pleine croissance, une petite entreprise familiale ou un grand groupe, il se peut qu'un jour vous soyez amené à recruter pour un poste que vous ne maîtrisez pas du tout !

Des intitulés de poste tels que "Ingénieur industriel en thermodynamique des fluides", "Finance analytique" ou "Expert en machine learning" peuvent déconcerter même les recruteurs les plus avertis et expérimentés en raison de leurs subtilités et nuances spécifiques.

Betuned vous livre 10 conseils de professionnels pour réussir un recrutement même lorsque vous n'êtes pas familiarisé avec le domaine en question.

Ne faites pas semblant

Le tout premier conseil c’est d’être honnête avec vous-même et avec les membres de votre équipe ou votre supérieur. On parle souvent des candidats qui bluffent en entretien. Ne reproduisez pas ce comportement en essayant de faire comme si vous maîtrisiez tous les enjeux du poste. Au bout de dix minutes, vous serez sans doute démasqué par un candidat déçu qui en sait naturellement plus que vous.

Évitez les candidats qui n’ont aucune expérience dans la fonction pour laquelle vous recrutez

Cela peut vous sembler évident, mais il arrive que des talents soient embauchés parce que le recruteur a un bon feeling quant à leur potentiel pour le poste. Si vous recrutez pour un poste que vous ne maîtrisez pas ou peu, il est important de vous protéger contre ce biais cognitif en ne présélectionnant que des candidats qui ont déjà exercé le métier en question.

Google et ChatGPT sont vos amis

L’intégralité de la connaissance humaine est accessible en moins de 45 secondes sur internet. C’est la première fois que vous recrutez un Directeur financier pour la filiale américaine de votre entreprise ? Pourquoi ne pas taper ces deux mots dans Google ou demander à ChatGPT de vous lister les principaux enjeux liés au poste ainsi qu’une liste de cinq questions à poser aux futurs candidats ?

Demandez de l’aide à un professionnel qui occupe le même genre de poste

Demandez conseil à une personne qui a occupé ou occupe actuellement le poste pour lequel vous recrutez. Demandez-lui ce qu'elle rechercherait chez un candidat ou demandez-lui même de participer au processus d'embauche si c’est un recrutement stratégique.

Faites marcher le bouche-à-oreille

Dans le monde professionnel, on appelle ça la cooptation. Faites confiance aux salariés déjà en poste pour faire appel à leur réseau et vous recommander les meilleurs candidats possibles pour le poste.

Faites un test grandeur nature

Proposez aux candidats retenus des tests pratiques ou des études de cas spécifiques au métier pour évaluer leurs capacités réelles. Cela permettra de mieux comprendre comment les candidats abordent les problèmes liés au poste et de déterminer leur potentiel d'adaptation rapide.

Essayez d’évaluer la passion et la motivation

La passion et la motivation sont des facteurs essentiels pour réussir dans n'importe quel métier. Lors des entretiens, recherchez des signes de passion pour le domaine ou un désir sincère d'apprendre et de s'épanouir dans ce nouvel environnement professionnel. Pensez aussi à poser des questions personnelles pour voir si le candidat sait se mettre en avant en faisant preuve de sincérité.

BONUS : “Do it yourself !”

La meilleure manière de bien connaître les enjeux et l’étendue d’un poste c’est de se mettre concrètement à la place de la future nouvelle recrue. J’ai par exemple connu des managers qui descendaient régulièrement d’un ou deux crans dans la hiérarchie pour occuper un poste purement opérationnel pendant 2 ou 3 semaines afin de s’imprégner à fond du poste pour lequel ils allaient recruter.

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Que faire quand on s’ennuie au bureau pendant l’été ?

Nous sommes en plein mois d'août, il est 9h30, la ville et la vie semblent tourner au ralenti. Depuis la fenêtre du cinquième étage, le front collé à la vitre, vous assistez, le regard las, au ballet des passants dans la rue en contrebas. Ils semblent glisser au ralenti sous un soleil de plomb, accablés par une chaleur caniculaire, à la recherche d’un peu d’ombre.

Malgré l’air conditionné qui tourne à plein régime dans l’open-space, la canicule qui sévit depuis 10 jours déjà ne laisse aucun répit. Vous avez mal dormi et rien que l’idée d’une journée supplémentaire dans cette atmosphère humide et confinée vous rend maussade.

À peine avez-vous fait quelques pas dans l’open space en direction de la machine à café, que quelques gouttes de sueur perlent déjà sur votre front. Tous vos collègues sont partis en vacances ou presque et le silence qui règne en ce lieu d’habitude si animé lui confère une dimension presque inquiétante.

Un téléphone qui sonne sur un bureau là-bas, le bip caractéristique d’une imprimante qui se met en veille , un portable qui vibre dans la poche d’un veston oublié sur le dossier d’une chaise de bureau…À qui peut-il bien appartenir ?

Quel ennui !

Depuis ce matin vous n’avez pas croisé âme qui vive. Pourquoi donc personne n’a eu la génialissime idée de prendre ses vacances en septembre ( “parce que pendant le mois d'août, c’est plus calme et ça permet d’avancer sur les sujets de fond…”) ? Peut-être parce que ce n’est pas une idée si génialissime que ça…

Car il faut bien le reconnaître, après seulement 4 jours de quasi-solitude, l’heure est au constat. Un double constat d’échec. Vous n’avez avancé sur aucun de vos dossiers importants et vous traînez désormais un ennui profond impossible à tromper.

Nous avons la solution

Mais, alors que faire quand on est seul au bureau en plein été pour passer le temps quand on s’ennuie à mourir ?

Eh bien commencez par lire cet article ! Le temps de lecture est estimé à 10 minutes en prenant son temps. Si vous faites une pause au bout de 5 minutes, ce seront presque 20 minutes de gagnées sur l’ennui qui vous ronge… c’est toujours ça de gagné n’est-ce pas ?

Ensuite, sachez que les choses à faire quand on s’ennuie se divisent en deux catégories : les tâches dites constructives et celles qui relèvent plus de l’esquive ou du divertissement. J’ai tout mélangé comme ça c’est à vous de choisir ce qui relève de l’important ou du futile, du nécessaire ou du superflu, sachant que lorsque l’on s’ennuie à mourir, toute idée est bonne à prendre !

Arriver plus tard, repartir plus tôt du bureau

C’est le réflexe de survie absolu quand on s’ennuie ! L’été c’est cette merveilleuse saison où le concept d'horaires de travail devient aussi flexible que l'élastique d'un maillot de bain ! Profitez-en pour prendre votre temps le matin et quitter le bureau dès que l'occasion se présente, car, soyons honnêtes, qui travaille vraiment à fond en plein été ?

Se perdre dans les méandres de Wikipédia

Embarquez pour un voyage passionnant à travers les méandres infinis de Wikipédia, ce labyrinthe de connaissances où l'on peut commencer par une recherche sur les équations de la physique quantique et finir par en savoir un sacré rayon sur le palmarès des gagnants du Liège - Bastogne Liège, remportée à cinq reprises par Eddy Merckx.

Poser des questions à ChatGPT et essayer de le piéger

Testez les limites de l'intelligence artificielle, posez-lui des questions existentielles, ou farfelues pour voir s'il parvient à garder son sang-froid.

Lire le blog de Betuned, la pause divertissante et enrichissante !

Découvrez des articles bien plus sérieux ( et d'autres moins) que celui-ci sur notre blog, de vrais conseils pour la suite de votre carrière, pour réussir votre recherche d’emploi ou pour tromper votre ennui.

Réseauter sans pression sur LinkedIn

Allez, c'est l'heure de briller sur LinkedIn sans se soucier des retours immédiats. Envoyez des invitations à droite et à gauche, créez des liens avec des inconnus, après tout, pourquoi pas ? C'est l'été, tout est permis !

Préparer ses prochaines vacances

Partez en voyage mentalement pendant que vous êtes coincé au bureau. Planifiez vos futures aventures tout en vous demandant si les plages du sud du Portugal vous manquent déjà... évidemment, elles vous manquent même si vous n’y êtes jamais allé !

Apprendre quelque chose de nouveau

Eh bien, si vous vous ennuyez vraiment à mourir, autant en profiter pour suivre une formation en ligne. L’année dernière, moi qui suis recruteuse, je me suis laissée prendre au jeu d’apprendre à coder en HTML. Je suis tombé par hasard sur Codecademy.com. Le site propose des tutoriels interactifs et en quelques heures ont a l’impression d’en savoir un peu plus sur le métier de développeur.

Purger sa boîte mail

Vous voulez du défi ? Tentez la purge de votre boîte mail en plein été. Supprimez ces newsletters inutiles (sauf celle de Betuned ! ) accumulées depuis des mois et mettez un peu d'ordre dans ce chaos numérique !

Ranger son bureau :

Oui, oui, c'est vrai, ranger son bureau peut sembler ennuyeux, mais regardez le côté positif des choses: vous aurez un espace de travail tellement organisé que vous vous demanderez pourquoi vous n'avez pas fait ça plus tôt (ou pas) !

Déjeuner avec Jean-Luc de la compta… pour une fois dans votre vie

Pour une fois, dites “oui” ! Faites preuve d'altruisme en accordant un peu de votre précieux temps estival pour déjeuner avec Jean-Luc de la compta. Qui sait, peut-être allez-vous découvrir sa passion secrète pour les bonnets tricotés à la main ou les avions en papier ? NB : si vous êtes Jean-Luc de la compta, désolé, nous ne pouvons rien pour vous.

Faire du sport pendant la pause déjeuner

Pimentez votre pause déjeuner en vous lançant dans une séance de sport ! Transpirez un peu, brûlez des calories, et revenez au bureau en vous sentant presque aussi frais que si vous reveniez de vacances.

Pensez à votre avenir, à votre carrière, à la vie en général

Oh, la belle vie estivale, le temps idéal pour méditer sur votre avenir, votre carrière et toutes les grandes questions existentielles qui vous traversent l'esprit pendant que vos collègues sont en vacances ! Ma technique, j’ai toujours sur moi un petit carnet dans lequel je note toutes les idées , bonnes ou mauvaises, qui me viennent à l’esprit.

Et si au lieu de perdre votre temps sur internet, vous preniez votre carrière un peu plus au sérieux ?

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5 trucs infaillibles pour tuer la motivation de votre équipe (et comment y remédier)

On dit souvent que « les gens ne quittent pas une entreprise, ils quittent leur patron ». Construire et manager une équipe efficace est un véritable défi.

Et c’est un job à double tranchant :

​😎​ d’un côté, c’est vous qui avez le privilège de prendre certaines décisions stratégiques ;

​🤨​​ de l’autre, si vos collaborateurs sentent que vous n’appréciez pas leur travail à sa juste valeur, ils vous le font payer très cher en termes de motivation et de performance.

Selon une étude Gallup, 70 % des cadres se sentent « désengagés et démotivés par leur boss » dans leur travail au quotidien.

Vous pensez faire partie des 30 % restants ? Lisez la suite de cet article pour en avoir le cœur net !

Voici comment vous y prendre (même si nous vous recommandons vivement de ne pas essayer !) pour tuer la motivation de vos collaborateurs en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Et rassurez-vous, nous vous donnons aussi quelques conseils pour redresser la barre !

La motivation : fragile esquif cherche capitaine audacieux

Ce qui nous motive dans la vie professionnelle peut varier énormément d'une personne à l'autre. Cependant, si votre but est de réduire à néant la motivation de votre équipe, il y a des trucs qui marchent à tous les coups !

Quand la motivation est en berne au sein d’une équipe de manière structurelle, il est bien souvent trop tard pour réparer les pots cassés.

Dans le monde des Millenials et de la Génération Z, verser un salaire à la fin du moisn’est plus suffisant pour justifier le fait de manager et de donner des ordres à son équipe.

La motivation de vos collaborateurs est l'ingrédient clé de la création d'une équipe performante sur le long terme. Vous devez valoriser vos collaborateurs et les « emmener » avec vous… tous les jours et pour toutes les tâches qu’ils accomplissent.

S'ils n'ont pas l'impression que leur carrière et leur développement sont valorisés, ils ne vous donneront pas de seconde chance.

Le saviez-vous ? Une étude de l'université de Californie a révélé que les salariés motivés sont 31 % plus productifs, réalisent 37 % de chiffre d'affaires de plus et sont trois fois plus créatifs que les salariés démotivés. Ils sont également 87 % moins susceptibles de démissionner, selon une étude du Corporate Leadership Council portant sur plus de 50 000 personnes.

Voici donc les cinq façons de tuer la motivation de vos collaborateurs (parfois sans vous en rendre compte) et quelques conseils faciles à mettre en pratique, car il n’est jamais trop tard pour bien faire.

1 - Imposer des règles draconiennes et inutiles

La pression, le contrôle, c’est vraiment le meilleur moyen de casser l’ambiance et de se mettre tout seul sur la touche en tant que manager. Lorsque les collaborateurs se sentent surveillés par Big Brother, ils ont tendance à aller voir ailleurs, surtout les jeunes pour qui trop d’autorité est vécu comme un manque de confiance.

Dans une entreprise et dans une équipe, se référer à des règles de conduite est très important. Mais quand celles-ci sont perçues comme des tentatives de maintien de l’ordre ridicules et improductives, elles peuvent réellement nuire à la motivation de vos collaborateurs.


Ce qui donne envie de se tirer une balle ou de ne rien faire, c’est quand, par exemple, un manager :

  • impose des horaires et des jours de présence de manière stricte à son équipe. → Réveillez-vous ! Le covid et le télétravail sont passés par là : est-ce que le mot « flexibilité » vous dit quelque chose ?
  • met en place un système de bonus/malus pour ceux qui n’arrivent pas à l’heure aux réunions ou qui ne se connectent pas sur Zoom. → On n’est plus en classe maternelle, la technique de la carotte et du bâton, c’est terminé ;
  • interdit les boissons et la nourriture sur le lieu de travail. → Ça donne plutôt envie de rester chez soi ou d’aller bosser dans un espace de coworking !

Le conseil Betuned : Faites bien la différence entre « règles imposées » et « normes de comportement ».

Les normes de groupe sont les règles, exprimées de manière tacite ou non, qui guident les membres de l’équipe dans la gestion de leurs interactions, leur collaboration et leur travail. En général, les normes de groupe ne sont pas rédigées.

Il s’agit plutôt de normes de comportement qui :

  • font l’objet d’un accord implicite ;
  • sont inspirées des règles fondamentales établies à l’échelle de l’entreprise ;
  • définissent la culture commune de cette dernière.

2 - Ne pas se soucier du développement personnel et de la formation de son équipe

Mettez-vous par exemple à la place d’un collaborateur dont le manager ne fait que de parler de nouveaux projets ambitieux, d’innovations produits, de croissance de l’entreprise, de stratégie, d'investissements, etc., mais :

jamais il ne fait mention de développement personnel, de formation ou d’apprentissage ;

jamais il ne propose à ses équipes ni un séminaire, ni un module de formation, ni même une réunion d’équipe pour penser “out of the box” pendant quelques heures.

Combien de temps pensez-vous qu’il va tenir dans ces conditions ?

Pour fidéliser et motiver leurs équipes, les grandes entreprises mettent l’accent sur la formation et le développement personnel de leurs talents.

Google permet à ses salariés de consacrer 20 % de leur temps à des projets personnels. Et il n’y a pas que Google. De nombreuses startups laissent leurs collaborateurs innover dans leur coin et mener un projet qui leur est cher. Elles leur offrent également de nombreuses formations (e-learning, sales trainings, design thinking, mentoring…) pour stimuler leur créativité et leur donner envie de collaborer.

Le conseil Betuned : Les Millenials et la Gen Z ont besoin de changement, de nouveauté et d’apprendre sans cesse de nouvelles choses pour rester motivés par leur travail. S’ils ne s'épanouissent pas dans votre entreprise en acquérant de nouvelles compétences ou en cultivant leurs soft-skills, ils iront vite voir ailleurs… ou sur YouTube pour se former gratuitement à leur prochain job en regardant des tutos.

3 - Traiter tout le monde de la même manière

C’est hyper contre-intuitif, mais si vous réservez le même traitement (récompenses, promotions, considération…) à tout le monde dans votre équipe, vous allez démotiver tous vos collaborateurs en même temps !

Envisager tous les membres d’un groupe de manière égalitaire est une technique qui fonctionne très bien avec des enfants en bas âge, au collège ou au lycée. L’uniformisation des barèmes de récompenses permet à l’enfant de se situer par rapport aux autres dans un cadre qui comporte des repères solides.

Mais dans un environnement professionnel, c’est différent ; il vous faut une approche personnalisée.

En traitant tout le monde de la même manière, vous allez décourager les plus méritants, ceux qui mouillent la chemise. En réalité, vos meilleurs éléments vont vite se demander pourquoi ils n’obtiennent pas, en échange de leur travail acharné, davantage que ceux qu’ils considèrent comme les moins assidus à leur travail au sein de l’équipe.

Le conseil Betuned : La prétendue règle d'or « considère les autres comme tu veux être considéré » est une erreur fatale en management. Elle suppose que tous les salariés veulent être traités de la même manière.

Elle ne tient pas compte du fait que les gens sont motivés par des choses très différentes dans la vie. Certains sont accros à la reconnaissance sociale ; d'autres préfèrent rester dans l'ombre ; pour d'autres, c'est l'argent ou les avantages en nature qui comptent.

La règle que vous devez suivre, c'est : traitez vos collaborateurs comme ils veulent être traités. Les bons managers sont capables de comprendre les besoins des autres et adaptent leur comportement et leur style en conséquence.

4. Tolérer les mauvaises performances

On dit que dans les orchestres de jazz, le groupe est aussi bon que le plus mauvais joueur. Il en va de même pour une entreprise. Lorsque vous acceptez les mauvaises performances de certains sans demander d’explications ou sans leur venir en aide, vous êtes à coup sûr en train de construire une équipe de maillons faibles et de décourager tout le monde.

Quand les résultats sont en berne, intéressez-vous-y tout de suite et cherchez à comprendre ce qu’il se passe vraiment et sans attendre la prochaine réunion.

Le conseil Betuned : Vous êtes le manager, le chef, et vous devez jouer votre rôle, et notamment faire preuve de courage face à un dysfonctionnement au sein de votre équipe. Pourquoi la plupart des managers ont-ils peur de faire remarquer une baisse de performance à l’un de leurs collaborateurs ? Parce qu’ils savent au fond d’eux qu’ils ont une part de responsabilité dans ce qui se passe.

Vos collaborateurs ont besoin d’un leader qui affronte ses peurs et les leurs quand les choses se compliquent. Des résultats trimestriels en baisse ? Des commentaires de la part de clients mécontents ? Face à des performances en baisse, ouvrez le dialogue et essayez ensemble de trouver comment faire mieux la prochaine fois.

5 - Revenir sur ses engagements

On termine ce top 5 des pires « démotivateurs » avec le manager qui revient sur ce qu’il a dit, ce qu’il a promis. Pour une équipe, ce genre de va-et-vient est tout bonnement horrible. Quand on ne sait plus sur quel pied danser, on a rapidement envie d’éteindre la musique et de rentrer chez soi.

Un manager qui revient sur ses engagements est généralement perçu comme quelqu’un d’indifférent et d’irrespectueux. Après tout, si le boss ne respecte pas ses engagements, pourquoi les autres devraient-ils le faire ?

Le conseil de Betuned : Si vous n’êtes pas certain, ne promettez pas ! Si vous avez promis, ne vous défilez pas. C’est simple, non ?

Amis managers et chefs d’équipe, si vous vous êtes retrouvés par malheur dans cet article, pas de panique ! L’erreur est humaine et dès demain, il ne tiendra qu’à vous de changer de comportement et de mettre en pratique nos conseils.


Pour conclure, saviez-vous qu’une récente étude du cabinet Gallup a montré que 70 % de notre motivation au travail nous est donnée par notre manager ? A grands pouvoirs, grandes responsabilités !

Vie professionnelle : à quel âge faut-il retourner à l’école ?

« Sois sage en classe, écoute bien la maîtresse et fais bien tes devoirs. Deviens un lycéen studieux pour obtenir de bonnes notes qui te permettront d’accéder à une université qui délivre un diplôme reconnu. Comme ça, tu auras un métier qui te plaît avec un bon salaire. »

CQFD. Pour la plupart des parents, la réussite professionnelle des enfants est conditionnée par l’obtention d’un sacro-saint diplôme.

👵 Oui, mais ça, c’était avant ! Avant les crises économiques et les transformations engendrées par le digital, avant la mondialisation et la dématérialisation du travail.

🤜 Et, bien qu’il soit tout à fait justifié d’accorder une grande importance au fait de terminer ses études et d’obtenir de bons résultats scolaires, l’acquisition de nouvelles connaissances n’est pas un processus qui devrait s’arrêter à l'entrée dans la vie professionnelle.

🎓Alors, dans un environnement économique toujours plus incertain, en quoi retourner sur les bancs de l’école (façon de parler) peut-il être bénéfique pour votre carrière ? Et quel est le bon timing ?

La bonne intuition sur la nécessité de se former en continu

Plus personne n’est dupe. Tout le monde sent ou sait qu’à un moment ou à un autre de sa vie professionnelle, il faudra acquérir de nouvelles compétences. Les carrières ne sont plus linéaires et on ne passe plus 20 ans dans la même boîte.

Cette intuition est la bonne et se vérifie d'ailleurs dans les faits :

  • ❓​ votre futur job n’existe pas encore ! Que vous soyez serveur, chauffeur, marketeur ou infirmier, vous allez devoir vous adapter rapidement aux bouleversements technologiques en cours qui influencent nos besoins et la manière dont les entreprises y répondent. Une étude menée par Dell montre en effet que 85 % des jobs de 2030 n’ont pas encore été créés !
  • ​🏹statistiquement, si vous avez moins de 45 ans, vous allez occuper au moins huit postes différents en changeant cinq fois d’employeurs. Alors, autant se préparer en ayant plusieurs cordes à son arc ;
  • ⏳​ pour la génération Z, le "lifelong learning" est un réflexe de survie, voire un mode de vie. Les jeunes actifs bâtissent une grande partie de leur carrière autour de l’acquisition de nouvelles compétences — souvent de manière autodidacte — et changent de job comme vous changez de chemise.

Blocages et préjugés : « Je suis trop jeune (ou trop vieux) pour retourner à l’école ! »

Jeune cadre dynamique et plein d’avenir, vous venez de commencer une brillante carrière et vous pensez que le monde vous appartient désormais ? Alors, pourquoi vous remettre à étudier si tôt ?

Professionnel reconnu dans votre domaine, vous avez dix ans d’expérience et une carrière sans accroc. Tout va bien pour vous. Alors, quel besoin d'entamer une nouvelle formation ?

C’est un biais cognitif bien connu — le biais de confirmation — qui fait qu’on a tendance à toujours voir midi à sa porte et ne retenir que les affirmations qui vont corroborer notre pensée du moment. L’être humain veut avoir raison, c’est comme ça.

Et dans les deux cas présentés ci-dessus, une mauvaise décision, celle de ne rien faire, est à la clé. Mais dans la vie professionnelle, il n’y a pas d’âge pour apprendre ou entamer une formation, quel que soit votre niveau d’expérience.

Voici quelques arguments pour vous le prouver.

Un salaire qui augmente plus vite !

💰​ C’est prouvé, selon une étude menée par Indeed, 65 % des actifs qui suivent une formation complémentaire au cours de leur carrière ont un salaire dont la courbe de progression est plus élevée que celui du reste de leurs collègues.

Moins de stress dans votre vie en général !

⚔️ Même si vous êtes passé entre les gouttes et que vous ne faites pas partie du prochain plan social annoncé par la direction, la chance changera peut-être de côté la prochaine fois.

Dans la vie, on est beaucoup plus serein quand on anticipe ce qui peut se passer. Se former, acquérir de nouvelles compétences est un excellent moyen de rebondir en cas de coup dur.

Le conseil Betuned : identifiez les tendances d’évolution de votre industrie et les compétences dont vous allez avoir besoin. Par exemple, si vous travaillez dans les RH, vous avez sûrement constaté que notre métier se digitalise rapidement. Pourquoi ne pas suivre une formation sur le marketing digital ou l’expérience utilisateur ?

Devenez entrepreneur ?!

👨‍🍳​ Ou en tout cas maître de votre destin. La formation est source d’épanouissement professionnel. L’acquisition de nouvelles compétences renforcera votre confiance en vous et vous aidera à développer vos talents afin que vous puissiez mener à bien des projets personnels et professionnels qui ont du sens pour vous.

Si vous en avez assez de travailler pour quelqu’un d’autre, diversifier vos connaissances vous ouvrira sans doute des portes et vous donnera de nouvelles idées.

Par exemple, si vous êtes un profil plutôt scientifique et qu’un jour, vous voulez lancer votre propre entreprise, vous devrez disposer d'un large éventail de compétences et connaître les dernières approches et stratégies commerciales. En reprenant des études ou en suivant une formation à distance, vous vous mettrez dans les meilleures dispositions pour atteindre votre prochain objectif.

En vous impliquant régulièrement dans des activités de formation individuelles ou en groupe, vous maintiendrez vos connaissances à jour et vous deviendrez plus résilient, plus adaptable au changement.

La formation en continu — le lifelong learning— est un moyen de s'épanouir et de réussir au-delà de son diplôme, tout au long de sa vie personnelle et professionnelle. Et vous, qu’avez-vous appris aujourd’hui ? Envie de changer de job ? Consultez toutes nos offres d’emploi sur www.betuned.be !

Le Top 5 des vidéos pour un bon storytelling marque employeur

La vidéo, c’est le format plébiscité par tous les internautes, c’est le format que nous utilisons tous et tout le temps pour nous informer et nous divertir. En 2023, plus de 91% des internautes aimeraient voir plus de vidéos de la part des marques et des entreprises auxquelles ils s’intéressent sur le web.

Ludique, authentique, immersive, engageante, la vidéo est particulièrement appréciée par les Millenials et c’est sans surprise que ce format est devenu l’outil numéro un en marketing et communication.

Mieux encore, la vidéo permet de mettre en scène les messages forts que vous souhaitez communiquer à votre audience. On appelle ça le storytelling. Il est donc devenu indispensable aujourd’hui de placer la vidéo au cœur de votre stratégie de communication marque employeur.

Dans cet article, découvrez le top 5 des vidéos pour un storytelling de marque employeur percutant.

👍 86 % des professionnels du marketing utilisent la vidéo comme outil de marketing (Wyzowl, 2021)

Pourquoi intégrer le storytelling pour renforcer votre image d'employeur attractif ?

Le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires captivantes dans le but de transmettre un message ou de créer une connexion émotionnelle avec le public.

👍 Cette technique narrative très utilisée en marketing et notamment sur le digital, constitue l'un des outils les plus puissants et efficaces dont une entreprise dispose pour développer et valoriser sa marque.

Afin de vous distinguer de vos concurrents, il est essentiel de transmettre l'idée que votre entreprise représente le meilleur choix pour les candidats en quête d'un nouvel emploi.

En utilisant une histoire unique incarnée par de vrais salariés vous attirerez naturellement des talents qui partagent vos valeurs et sont touchés par les récits que vous partagez ou se sentent concernés par les enjeux de votre organisation.

66% des internautes déclarent accorder le plus d'attention aux vidéos de courte durée, soit 2,5 fois plus qu'aux vidéos de longue durée (Sprout Social, 2022).

Le vidéo-job : la vidéo de recrutement ultime

Ça, c’est notre spécialité chez Betuned ! Nous excellons dans l’art de présenter vos offres d’emploi sous forme de capsules vidéo impactantes et engageantes dont VOUS êtes l’actrice ou l’acteur principal.

Oui, vous qui recrutez, vous allez passer devant la caméra vous présenter et présenter le poste pour lequel vous recrutez et l’équipe à laquelle vous appartenez.

Le tournage d’un job vidéo dure seulement 30 minutes. Les vidéos sont montées et mises en ligne en moins de 48h. Vous n’avez presque rien à faire !

💡 Et ensuite, que fait-on de cette vidéo ?

Une vraie campagne de marketing digital ultra ciblée permet à votre annonce d’être vue par 30 fois plus de candidats qu’une annonce normale et nous pouvons même sélectionner pour vous les 10 meilleurs profils qualifiés par rapport à votre besoin.

L’interview vidéo d’un collaborateur

Avec la vidéo, les salariés prennent (enfin) la parole! Laissez vos collaborateurs s'exprimer et partager leurs expériences, leur quotidien et leur évolution au sein de l'entreprise lors d'une interview vidéo percutante. C'est l'occasion de montrer l'ambiance qui règne dans vos équipes, l’envers du décor comme on dit !

→ Selon une étude de Randstad Award Switzerland, l'ambiance de travail est le deuxième critère le plus important pour les talents lorsqu'ils évaluent l'attractivité d'une entreprise, votre entreprise doit apprendre à se dévoiler, à montrer ses valeurs et à en être fière.

→ Les témoignages en vidéo permettent également de mettre en avant les opportunités de carrière, les formations disponibles, les missions professionnelles proposées en les incarnant concrètement.

💡 Notre secret de tournage ?

Recueillir et filmer des témoignages authentiques qui auront le pouvoir d'attirer de nouveaux candidats qui pourront s'identifier et se projeter avec enthousiasme dans leurs prochaines missions.

Ce genre de vidéos permet également de fidéliser vos nouvelles recrues, car elles auront déjà une idée précise de l'ambiance de travail et des missions proposées. Aucune surprise désagréable à craindre pour elles !

Vidéo de visite interactive des locaux

En permettant aux candidats et futurs employés de découvrir vos locaux à travers une visite virtuelle, vous leur offrez un aperçu concret de l'environnement dans lequel ils pourraient travailler. Cette vidéo constitue une excellente opportunité de montrer l'ambiance conviviale et stimulante qui règne au sein de vos locaux.

Je sais, je sais, vous pensez à ces vidéos soporifiques à base de long traveling sur les open spaces ou de plan fixe sur la façade d’un immeuble ! Mais il y a tellement de façon de mieux faire, d’être un peu original pour ce genre de vidéo !

👍 Ne filmez que les espaces clés comme l’open-space ou mieux, un site de production, une salle de pause. Évitez de filmer les escaliers, les halls d’entrée ou la moquette des couloirs.

👍 Mettez-y de l’intention : montrez à quel point vos locaux sont propices à la collaboration, à la créativité et au bien-être de vos employés.

👍 Pour rendre cette vidéo encore plus engageante, vous pouvez faire intervenir des salariés qui partageront leur expérience et leurs impressions sur les lieux. Leur témoignage authentique renforcera l'impact de la vidéo et permettra aux futurs candidats de se projeter plus facilement dans leur potentiel futur environnement de travail.

Interview des managers et dirigeants : c’est qui le patron ?

En mettant en lumière vos leaders d'entreprise, vous donnez l'opportunité aux candidats et futurs employés de mieux comprendre la vision et les valeurs de votre organisation. Cette vidéo permet de créer une connexion émotionnelle en montrant la personnalité et l'engagement des managers et dirigeants.

Lors de cette vidéo, mettez en avant les parcours professionnels inspirants de vos leaders, leurs succès et leurs réalisations.

👍 Ils peuvent partager leurs expériences, leurs motivations et leur passion pour leur rôle au sein de l'entreprise. Cela permettra aux candidats de se projeter et de s'identifier aux valeurs et à la culture de votre organisation.

👍 N'hésitez pas à inclure des témoignages de vos employés sur l'impact positif que les managers et dirigeants ont sur leur développement professionnel et leur bien-être au travail. Ces témoignages authentiques renforcent la crédibilité de votre marque employeur et montrent que vos leaders sont réellement engagés dans le développement et l'épanouissement de leurs équipes.

Montrez le quotidien (passionnant 😂) d’un de vos collaborateur

Pour susciter l'envie de rejoindre votre entreprise, il est primordial de créer une vidéo captivante qui présente le quotidien d'un collaborateur.

👍 En montrant de manière authentique et vivante ce que fait un collaborateur dans votre entreprise, vous permettez aux candidats potentiels de se projeter et de comprendre concrètement ce qu'ils pourraient vivre en vous rejoignant. Cette vidéo est une excellente occasion de mettre en avant les aspects stimulants, intéressants et uniques de vos postes de travail.

Lors de cette vidéo, veillez à mettre en avant les missions et les responsabilités clés du collaborateur, en mettant l'accent sur les défis passionnants auxquels il est confronté. Montrez également les interactions avec les collègues et l'ambiance de travail positive et dynamique qui règne au sein de votre entreprise.

→ N'hésitez pas à inclure des témoignages directs du collaborateur lui-même, où il pourra partager son expérience, sa satisfaction et son épanouissement dans son rôle. Ces témoignages personnels sont très persuasifs et permettent aux futurs candidats de se sentir enthousiasmés par les opportunités qui leur sont offertes au sein de votre entreprise.

La vidéo du quotidien d'un collaborateur doit être énergique, engageante et refléter l'essence de votre culture d'entreprise. Montrez des moments de collaboration, d'innovation et de réussite collective. Cela permettra aux candidats de visualiser comment ils pourraient contribuer et s'épanouir au sein de votre équipe.

Libérez le potentiel ! Utiliser l’intelligence collective pour recruter les meilleurs talents

Il y a un proverbe africain qui dit :”Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”

C’est un bon résumé de ce qu’est l’intelligence collective, faire collaborer des profils différents pour parvenir à des solutions plus efficaces et plus innovantes.

De nombreuses entreprises développent déjà la pratique de l’intelligence collective pour être plus efficaces et rester compétitives dans un environnement concurrentiel.Et qu’en est-il du recrutement ? Est-il possible d’exploiter les connaissances et l’expérience de toutes les ressources disponibles dans votre entreprise pour améliorer la qualité de vos recrutements ?

Si nous avons écrit cet article, c’est que nous pensons que la réponse est “oui” !

Qu’est-ce que l’intelligence collective ?

L'intelligence collective, ou intelligence de groupe se manifeste lorsque des équipes coopératives parviennent à résoudre des problèmes de manière plus efficace que si les individus travaillaient en isolation.

Pourtant, l'application concrète de ce concept peut parfois sembler floue. D'un côté, les entreprises prétendent croire en la collaboration, mais dans les faits, la plupart des évaluations de la performance restent centrées sur l'individu.

Bien que nous ayons évolué du modèle fordiste, où certaines personnes pensaient et d'autres produisaient, vers un monde digitalisé redistribuant les rôles professionnels, notre époque reste marquée par une montée de l'individualisme.

Ainsi, avec humilité, je soutiendrais que si l'objectif théorique de l'intelligence collective est la capacité d'un groupe à être plus intelligent que la somme de ses individus, la tâche concrète consiste à harmoniser nos différences.

Dans cette optique, j'apprécie la citation d'Emile Servan Schreiber, docteur en psychologie, qui affirme : "Cultiver l'intelligence collective revient à encourager la variété des points de vue subjectifs, favoriser l'originalité plutôt que le conformisme, collecter des informations spécialisées sur le terrain et consolider le tout de manière objective."

Maintenant, quels sont les bénéfices concrets de l'intelligence collective dans le processus de recrutement, c'est-à-dire impliquer davantage de collaborateurs dans la sélection des candidats ?

Rassembler des informations et croiser ses sources

L'intelligence collective appliquée au recrutement, c'est un peu comme rassembler les pièces d'un puzzle. Cette intelligence ne vient pas nécessairement d'une diversité de personnes, mais plutôt des informations que vous pouvez recueillir à partir de sources variées concernant un seul candidat.

En réalité, cela commence par la collecte d'un ensemble d'informations provenant d'entretiens, de références (tant personnelles que professionnelles), de CV, de témoignages d'anciens employeurs et d'autres sources. En utilisant toutes ces informations, les recruteurs peuvent dresser un portrait plus clair du profil de leur futur employé et déterminer s'il correspond idéalement au poste recherché.

Le fait de rassembler ces informations permet d'obtenir une vision globale et approfondie du candidat, en croisant les différentes sources et en recoupant les informations recueillies. Cela permet de valider les compétences, l'expérience et la compatibilité culturelle du candidat avec l'entreprise.

Des débrief d’entretiens plus impartiaux

L'utilisation de l'intelligence collective dans le processus de recrutement peut avoir un impact significatif et concret, en particulier lorsqu'il s'agit des débriefings d'entretien. Traditionnellement, les débriefings peuvent être influencés de manière excessive par les membres les plus influents du groupe, ce qui peut entraîner des décisions biaisées et, in fine, de mauvais recrutements.

Pour remédier à cette situation, l'utilisation de sondages en ligne pour recueillir les retours individuels de chaque personne ayant participé à l'entretien s'avère extrêmement utile. Prenons l'exemple de Sylvie, une recruteuse qui souhaite connaître l'opinion des 6 intervieweurs sur un candidat récent.

→ Au lieu de planifier des réunions individuelles, Jenny invite tous les intervieweurs à remplir un sondage en ligne où ils peuvent donner leur feedback de manière cohérente et impartiale.

→ Cette approche permet d'éviter l'influence d'un seul membre du groupe et permet à chaque intervieweur d'exprimer ses impressions et ses préoccupations de manière indépendante. Les sondages en ligne offrent également une flexibilité horaire, permettant aux participants de donner leur avis à tout moment, que ce soit sur leur téléphone ou même pendant d'autres réunions.

Une évaluation plus complète et plus “collective” des compétences

Lorsque vous faites appel à l'intelligence collective, vous ouvrez la porte à une évaluation plus complète et plus "collective" des compétences des candidats. En impliquant les membres de votre équipe dans le processus de recrutement, vous bénéficiez de différentes perspectives et expériences qui enrichissent l'évaluation des compétences techniques et interpersonnelles.

👍 Chaque membre de votre équipe peut apporter son expertise et son point de vue, ce qui permet d'avoir une vision plus complète du potentiel d'un candidat. Par exemple, un développeur peut évaluer les compétences techniques spécifiques, tandis qu'un responsable de projet peut se concentrer sur les compétences en gestion et en communication.

Cette approche holistique garantit la prise en compte d'une variété de critères et d'indicateurs pertinents pour votre entreprise. Vous évitez ainsi de vous limiter à une seule vision subjective ou à des critères trop étroits. Au contraire, vous pouvez identifier rapidement les candidats qui répondent aux compétences requises tout en s'intégrant harmonieusement dans votre environnement de travail.

👍 En donnant à chaque membre de votre équipe la possibilité d'apporter sa contribution, vous élargissez la portée de l'évaluation et augmentez les chances de découvrir des talents exceptionnels. Cette approche collaborative permet de prendre des décisions de recrutement plus éclairées, basées sur une évaluation plus complète et diversifiée des compétences.

Des bénéfices pour le candidat également !

L'intelligence collective au service du processus de recrutement et des candidats offre de nombreux avantages significatifs.

En voici quelques-uns :

- Une expérience candidat authentique : Le recrutement collaboratif permet aux candidats d'interagir avec plusieurs parties prenantes de l'organisation, offrant ainsi une vision plus holistique de la culture de l'entreprise et de l'environnement de travail. Cette interaction accrue aide les candidats à mieux comprendre le poste et la dynamique de l'équipe, ce qui leur permet de prendre des décisions plus éclairées quant à leur adéquation avec l'organisation.

- Une évaluation équitable : Le recrutement collaboratif réduit les risques de biais individuels en impliquant plusieurs évaluateurs. Les candidats ont une probabilité plus élevée d'être évalués de manière objective lorsque différentes perspectives sont prises en compte. Cette équité dans le processus d'évaluation renforce la confiance du candidat envers l'organisation et améliore l'expérience globale du candidat.

- Un feedback pertinent : Dans un processus de recrutement collaboratif, les candidats reçoivent des feedbacks de différents membres de l'équipe qui possèdent des domaines d'expertise variés. Ces feedbacks complets fournissent aux candidats des informations précieuses sur leurs forces et leurs axes d'amélioration. Cela met également en valeur l'engagement de l'organisation en matière de développement professionnel, ce qui peut être un facteur attractif pour les meilleurs talents.

👍 En intégrant l'intelligence collective dans le processus de recrutement, les entreprises favorisent une expérience candidat plus authentique, une évaluation équitable et des feedbacks pertinents. Cela contribue à attirer et à retenir les meilleurs talents, tout en renforçant la confiance et l'engagement des candidats envers l'organisation.