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Recrutement : pourquoi devenir une entreprise B Corp ?

Les enjeux environnementaux et sociétaux sont désormais au cœur des préoccupations citoyennes. Par effet ricochet, les entreprises ont dû se mettre rapidement au diapason de ces nouvelles attentes pour accompagner les nouvelles aspirations de leurs salariés.

De plus en plus populaire ces dernières années, le label B Corp récompense les entreprises qui entreprennent une vraie démarche en faveur d’une croissance plus durable et plus responsable. Plus concret qu’une politique RSE qui reste souvent au stade des bonnes intentions, le B Corp sanctionne une démarche et des résultats concrets.

Dans cet article, découvrez en quoi consiste le label B Corp et quels sont les avantages et bénéfices pour votre entreprise et vos salariés.

Qu’est-ce que le label B Corp ?

Le label B Corp récompense des entreprises qui, volontairement, décident de faire du bien à la planète. Créé en 2006 aux États-Unis par une ONG internationale, B Corp est une certification qui valorise et récompense les entreprises qui ont un impact social, sociétal et environnemental positif.

Ce label est accordé aux entreprises qui concilient les objectifs économiques, sociaux et environnementaux en mettant en place des pratiques exemplaires dans ces domaines.

Le but est de montrer que les entreprises peuvent être des actrices clés dans la transition vers une économie plus durable et plus responsable, tout en générant un impact positif sur la société et l'environnement.

En obtenant ce label, les entreprises peuvent démontrer leur engagement en faveur d'une croissance durable et renforcer leur attractivité auprès des candidats, des clients et des investisseurs.

Le saviez-vous ? 81 % des candidats mettent l’accent sur le besoin de cohérence avec leurs valeurs et convictions personnelles, et 54 % d’entre eux déclarent choisir leur emploi en fonction de son impact sur la planète et la société. (1)

Une nouvelle philosophie du “B-usiness”

En filigrane, et même si cela prendra des années, le label B Corp prône une nouvelle approche de l’activité économique. Pour schématiser, la RSE est une démarche volontaire des entreprises pour faire preuve de responsabilité sociale envers leurs actionnaires. Il n’y a pas vraiment de sanctions et les critères restent encore assez flous.

Le B Corp, en revanche, c’est (re)penser son activité et sa raison d’être en fonction d’objectifs économiques (il faut bien), sociaux et environnementaux bien précis, si possible dès sa création.

Pour obtenir ce label, une entreprise doit satisfaire des critères rigoureux en matière de responsabilité sociale et environnementale, ainsi que des normes de transparence et de responsabilité prédéfinies et qui sont les mêmes pour toutes les entreprises.

Une communauté d’entreprises très active en Belgique

Aujourd’hui, B Corp compte plus de 5 000 entreprises dans le monde, réparties dans 74 pays. Ce n’est pas seulement une étiquette, mais une communauté vivante d’entrepreneurs et d'opérations qui cherchent à inventer un nouveau modèle.

Au niveau national, il existe plus de 250 entreprises estampillées B Corp. Les entreprises belges ont d’ailleurs été les premières à acquérir ce label au niveau européen.

Ainsi, malgré sa jeunesse, la marque de jeans belges HNST, ambassadrice de la fair-fashion, essaye au quotidien d'œuvrer pour un monde plus durable. Parmi les collaborateurs, seule la commerciale dispose d’une voiture. Quand le recours aux transports en commun est impossible, le reste de l’équipe de la startup s’en partage une. Et pour motiver les troupes, chaque membre du personnel se voit offrir un vélo pliable.

Génération Z : ma planète d’abord !

Des études montrent que dans les pays développés, la génération Z est sensible aux enjeux sociaux et environnementaux et veulent que ceux-ci se reflètent dans leur choix.

La plupart des Z (85 %) accordent de l'importance à la diversité en milieu de travail, 90 % veulent travailler pour une entreprise qui a un impact positif sur la société et 84 % cherchent une entreprise qui respecte les principes du développement durable. Le label B Corp est aussi un argument fort pour attirer les jeunes talents et des personnes qui partagent vos valeurs au sein de votre équipe.

Une enquête de Sparks & Honey publiée en 2015 révélait aussi que les Z sont très informés et sensibles aux enjeux sociaux et environnementaux : 76 % se sentent concernés par l’impact de l’humain sur la planète et 60 % voudraient un emploi avec un impact social. La nouvelle génération de salariés ne sera tout simplement pas attirée par une entreprise qui ne place pas la préservation de la planète et de l'humain en priorité.

Label B Corp : quels avantages pour mon entreprise ?

En addition de ses nombreux bienfaits au niveau sociétal et environnemental, le label B Corp possède un grand nombre d’avantages pour les entreprises qui en font partie.

C’est aussi un gage de confiance pour vos clients et parties prenantes qui, parfois, de leur côté, se sont engagés à ne traiter qu’avec des fournisseurs respectant certaines règles. Le B Corp peut donc vous ouvrir la porte de nouveaux marchés et attirer des clients ou des fournisseurs aux valeurs éthiques ou responsables.

78 % des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des produits éthiques.

Travailler sa marque employeur en profondeur

D’un point de vue managérial, c’est aussi un moyen de renforcer sa marque employeur en profondeur. D’ailleurs, il est à noter que dans 74 % des cas, quand il s’agit d’une entreprise de plus de 150 salariés, ce sont eux qui initient la démarche B Corp.

La certification B Corp est donc un excellent levier pour travailler sur votre marque employeur. Elle vous permet de construire un écosystème de valeurs qui parlent aux nouvelles générations de travailleurs, leur permettant de se projeter au sein d'entreprises qui ont à cœur la construction d'un monde vivable et durable.

L’outil B Corp est un moyen efficace d’avoir un impact positif, de se fixer des objectifs à long terme, de suivre ses performances et d’impliquer d’autres acteurs dans la démarche. Devenir B Corp, c’est s’engager à rejoindre une communauté d’entreprises qui partagent vos (nouvelles?) convictions et répondent aux enjeux actuels.

Comment répondre à la question « Citez 3 qualités et 3 défauts » ?

Bien que certains recruteurs n’adhèrent plus vraiment à cette question, elle reste tout de même incontournable pour beaucoup lors d’un entretien d’embauche. Mais quelle est la bonne réponse ? La réponse risque de vous surprendre : il n’y en a pas une en particulier. Par contre, il y en a beaucoup de mauvaises.

Cette question, vous la connaissez. Très souvent, l’interview suit son cours : vous vous présentez rapidement, expliquez votre parcours et comment vous avez pris connaissance de l’offre d’emploi. Le recruteur vous parle ensuite un petit peu de l’entreprise et de la fonction. Puis, le moment arrive où il vous pose cette fameuse question « Pouvez-vous me citer 3 qualités et 3 défauts qui vous caractérisent ? ».Pas de soucis, vous avez maintenant l’habitude et vous avez préparé à l’avance votre réponse. Vous avez choisi des qualités assez ordinaires et des défauts assez neutres pour être sûr de ne pas perdre des points aux yeux de votre interlocuteur. Vous êtes sûr de vous, vous ne pouvez pas vous tromper sur cette question ! Pourtant, il va peut-être falloir revoir quelque peu votre stratégie …

Des candidats et des réponses formatés

Cette question est devenue tellement courante lors d’un entretien que beaucoup de candidats sont formatés à y répondre. Ils vont alors la préparer à l’avance du mieux qu’ils peuvent, mais tombent finalement souvent dans des réponses bateaux. Si se trouver des qualités ne semblent pas trop compliqué, se trouver des défauts l’est souvent plus. Alors, on choisit la facilité avec des réponses assez neutres pour éviter de trop se découvrir.

Or, c’est exactement l’inverse qu’attend le recruteur. Lorsque celui-ci rencontre un candidat, son but premier est de déterminer si son profil correspond ou pas à l’entreprise et à la fonction disponible. Au-delà de connaitre vos qualités et défauts, cette question lui permet également de juger votre capacité autocritique, votre maturité et votre connaissance de vous-même.

Proposez une réponse sur mesure

Les recruteurs rencontrent quotidiennement un grand nombre de candidats. Ils reçoivent donc souvent le même type de réponses « langue de bois » et de faux défauts de la part de ceux-ci. Pour sortir du lot, il faut donc que vous lui fournissiez une réponse honnête et personnalisée. Gardez à l’esprit que l’essentiel lors d’un entretien est de faire comprendre qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts. Vous devez vous les approprier et réussir à les mettre en avant de manière optimale.

Pour cela, commencez par privilégier le « je » au « on dit de moi que ». En parlant de vous à la première personne, vous montrez au recruteur que vous vous connaissez bien et que vous assumez votre potentiel et vos failles. Mises à part vos compétences, ce sont vos qualités humaines et professionnelles qui vont vous permettre de vous démarquer des autres candidats. Soyez donc sincère et authentique lorsque vous répondez.

L’essentiel lors d’un entretien est de faire comprendre qui vous êtes,
avec vos qualités et vos défauts !

La forme prime sur le fond

Attention, il ne suffit pas de simplement citer 3 qualités et 3 défauts. Il faut que vous intégriez vos réponses dans des phrases qui vous permettront d’argumenter et de donner des exemples personnels. N’hésitez pas à expliquer comment vos qualités peuvent servir pour ce poste et de quelle façon vous travaillez sur vos défauts au quotidien. Gardez à l’esprit que, plus que le fond, c’est la forme qui prime. Le plus important ici est la manière dont vous allez vous racontez et vous mettre en avant.

Par exemple, répondre « Je suis quelqu’un de timide » n’est pas suffisant. Par contre, si vous ajoutez « C’est un défaut sur lequel je travaille depuis des années. J’ai décidé de me forcer à aller plus souvent vers les gens pour apprendre à gérer mon stress et à dompter cette peur. Ma timidité est toujours présente mais j’ose à présent beaucoup plus m’affirmer lorsqu’il le faut ». En agissant de la sorte, vous montrez non seulement que vous êtes conscient de vos faiblesses, mais également que vous travaillez dessus.

Comment trouver la réponse qui me correspond ?

Il n’y a pas de formule magique. La meilleure façon de répondre le plus authentiquement possible est de vous connaitre vous-même. Beaucoup de candidats pensent que parler de soi ne se prépare pas. Or, ici vous devez non seulement vous connaitre mais également être capable de vous décrire de façon précise et organisée. Prenez donc le temps de réfléchir sur vos compétences, sur vos valeurs, sur ce que vous aimez et n’aimez pas faire, sur vos forces et vos faiblesses ou encore sur ce que vous pouvez apporter à un groupe.

Vous pouvez également demander à votre entourage de répondre à ces quelques questions à propos de vous. Pour un maximum d’honnêteté, vous pouvez par exemple leur faire remplir à ce sujet un petit sondage anonyme. Vous éviterez ainsi toutes réponses « langue de bois ». Une fois que vous aurez obtenu leurs réponses, comparez-les avec les vôtres. Vous aurez ainsi une idée de la personne que vous pensez être et de celle que vous présentez aux personnes autour de vous.

Si cela ne vous suffit pas, il existe également une multitude de tests de personnalité en ligne qui peuvent vous aider dans votre recherche. Par exemple, ce site présente l’ensemble des tests de personnalité utilisés lors de recrutements alors que celui-ci répartit les participants en 16 types de personnalités différentes. Ce ne sont évidemment que deux exemples parmi tant d’autres. Gardez cependant toujours à l’esprit que même si les résultats obtenus vous permettront de mettre le doigt sur certains aspects de votre personnalité, ils doivent tout de même être relativisés.

Quelles qualités choisir ?

C’est le moment de vous mettre en avant et de montrer que vous avez les qualités requises pour remplir ce post. Attention malgré tout de rester humble afin de ne pas passer pour quelqu’un d’arrogant ou de prétentieux. Parmi les 3 qualités que vous allez citer, n’oubliez pas qu’au-delà des qualificatifs, la maitrise d’une langue étrangère (ou plusieurs) ou d’une compétence spécifique peuvent être perçus comme des points forts.

Vous pouvez par exemple choisir deux qualités concernant directement des compétences qui vous permettront de mener à bien le job auquel vous postulez et une troisième concernant votre personnalité. L’important ici est de choisir des qualités utiles et en lien avec la profession que vous exercez et de les illustrez avec un exemple personnel.

Enfin, évitez d’utiliser des qualificatifs usés et vidés de leur sens comme « motivé » ou « rigoureux ». Surtout, évitez de dire que vous êtes « perfectionniste ». Si on y réfléchit, une personne perfectionniste peut difficilement être le collègue idéal. En effet, celle-ci aura toujours du mal à clôturer un projet et aura toujours peur de se lancer de peur de mal faire. À éviter donc …

Et au niveau des défauts ?

Encore une fois, vous devez absolument éviter les réponses bateaux. Le recruteur attend un défaut qui en soit vraiment un. Si vous voulez sortir du lot, donnez une réponse réfléchie et sincère. On évite donc les faux défauts ou encore les défauts « mignons » du style « je suis gourmand ». Ce genre de réponse n’intéresse pas le recruteur et vous risquez de perdre son intérêt en agissant de la sorte. Soyez donc conscient de vos propres défauts mais montrez à votre interlocuteur que vous travaillez dessus à l’aide d’un exemple personnel.

Veillez cependant à ce que le défaut ne soit pas en contradiction fondamentale avec le poste que vous voulez occuper. Par exemple, un candidat à un poste d’informaticien pourra difficilement avouer des lacunes dans ce domaine ou un manque de concentration. Il pourra par contre plus facilement admettre un manque d’aisance relationnelle par exemple.

Peu importe les défauts que vous choisissiez, n’oubliez pas que le plus important est la façon dont vous allez présenter les choses. Par exemple, une personne autoritaire pourra expliquer « qu’elle aime le travail bien fait et qu’elle n’a pas peur de prendre le lead dans un projet ». Une personne désorganisée pourra de son côté argumenter « qu’elle effectuera son travail de manière optimale pour peu qu’elles reçoivent des outils d’organisation simples et des deadlines claires ».

Il existe cependant des qualificatifs qu’il vaut mieux éviter tant ils ont une portée négative. Par exemple, il sera difficile d’argumenter des défauts tels que « fainéant, anxieux, égoïste, … » et vous risqueriez alors de laisser une mauvaise image de vous auprès du recruteur.

Et si je veux échapper à la question ?

C’est possible, mais pas de n’importe quelle manière. Par exemple, essayer de se défiler avec humour en répondant que vous n’avez pas de défauts ne fera probablement pas rire le recruteur. Par contre, vous pouvez éviter cette question en prenant vous-même les devants. En abordant de votre propre initiative le sujet lorsque vous racontez votre parcours, vous devenez maître de la façon dont vous présentez les choses. Vous aurez alors tout le loisir de vous justifier et de donner des exemples frappants. Par exemple, lorsque vous abordez votre emploi précédent, vous pouvez expliquer ce qui vous a plu ou non, quel type de travailleur / collègue vous étiez, …

Conclusion

Beaucoup de recruteurs trouvent aujourd’hui que cette question est dénuée d’intérêt. En effet, ils jugent difficile d’évaluer la personnalité d’un candidat sur la base de quelques adjectifs sortis à la volée lors d’une interview. Beaucoup préfèrent donc chercher des éléments de réponses dans l’échange sans avoir à formuler cette question. Pourtant, tous n’ont pas abandonné cette pratique. Il est donc toujours bon de s’y préparer au cas où la question ressortirait lors d’un entretien.

Gardez à l’esprit qu’il n’y a pas de défauts et de qualités bons en soi. Soyez sincère et authentique et montrez à l’aide d’exemples personnels pourquoi vous (et personne d’autre) correspondez à ce job.

Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans votre recherche de travail !

Ingénieurs : les métiers les plus recherchés en 2021

Les ingénieurs font des envieux ! Une étude réalisée par Randstad positionne le métier d'ingénieur comme la profession la plus attractive en Belgique. En effet, plus de 62 % des personnes interrogées recommanderaient ce métier à leurs enfants ou à leurs amis !

Et en 2021, malgré une conjoncture économique dégradée, le marché de l'emploi ne leur donne pas tort. Les ingénieurs sont toujours très demandés. Sans aller jusqu'à faire la fine bouche, les profils techniques sont en mesure de faire valoir leur rareté sur le marché du travail cette année encore.

Quels sont les profils d'ingénieurs et les spécialisations les plus recherchés en 2021 et quels sont les nouveaux enjeux auxquels répondent les profils techniques au sein d’une entreprise ?

C'est quoi, être ingénieur en 2021 ?

La première chose que demandera un recruteur à un ingénieur en génie civil lors d'un entretien ne sera sûrement pas de réaliser un calcul de vitesse d’écoulement des eaux de pluie sur une toiture en verre inclinée à 25°. Mais ça pourrait bien être : « Pouvez-vous me citer un exemple de situation difficile dans laquelle vous avez géré votre équipe avec succès ? »

Eh oui, les compétences techniques passent désormais au second plan. Elles ne sont qu'un prérequis pour travailler dans un secteur ou une entreprise. Ce sont désormais les compétences comportementales — ou soft skills — qui font la différence (+ lien vers l'article). Empathie, créativité, bienveillance, gestion du stress, curiosité... sont autant de qualités qui intéressent les recruteurs, quelle que soit la fonction convoitée.

Les métiers d'ingénieurs les plus recherchés en 2021

La lame de fond qui a tout chamboulé, c'est le numérique : les technologies du digital ont considérablement modifié le quotidien des ingénieurs. Quel que soit le poste à pourvoir, une forte appétence pour les technologies en lien avec la collecte et l’analyse de données (Big Data) ainsi qu'une compréhension, même basique, des enjeux de l'intelligence artificielle sont fortement recommandées. N’hésitez pas à les mettre en valeur sur votre CV ou pendant un entretien.

Le top du top : Ingénieur Recherche et Développement

Dans un monde où tout reste à faire et à refaire — ou à reconstruire, c’est selon —, l'expert en R&D est une carte maîtresse dans une entreprise. Avec le développement et la démocratisation des outils informatiques de conception, la demande d'ingénieurs R&D ne fait qu'augmenter. Une « bonne idée » est beaucoup plus facile à prototyper, tester et commercialiser !

En France et en Belgique, les départements R&D sont à l'origine de 35 % des offres d'emploi et les candidats sont quasiment tous passés par la case « bureau d’étude ».

Soft skills à travailler : rigueur, créativité et grain de folie !

Salaire médian après trois ans d’expérience : 4 730 € par mois.

Responsable de la maintenance industrielle

Les managers de maintenance sont de plus en plus demandés en Belgique. À la tête d'une équipe de techniciens, vous supervisez les activités de maintenance de l'entreprise en vous assurant de l'efficacité constante de l'appareil de production.

Avec la crise de la Covid, les responsables de maintenance ont pris du galon et leur sens de l'adaptation a été mis à rude épreuve, car leurs équipes doivent également répondre à de nouvelles exigences en termes d'hygiène et de sécurité, comme les protocoles de désinfection qui créent des temps de latence et ralentissent les cadences de production ou de livraison.

Soft skills à travailler : manager une équipe, adaptabilité.

Salaire médian après trois ans d’expérience : 3 800 € par mois.

Design Engineer

Également appelé « Ingénieur de conception », le rôle du Design Engineer est de concevoir de nouvelles pièces ou de nouvelles machines pour améliorer le processus de production de l’entreprise. En étroite collaboration avec le département R&D ou parfois intégré en son sein, c'est vous et votre équipe qui rendez les choses possibles !

Vous serez jugé.e sur votre capacité à comprendre des concepts techniques et à les concrétiser au sein d'un projet. Une (très) bonne connaissance des outils de conception assistée par ordinateur est recommandée.

Soft skills à travailler : réalisme, capacité à fédérer une équipe.

Salaire médian après trois ans d’expérience : 3 800 € par mois.

Ingénieur IT

Et bien sûr, il existe toujours une forte demande pour les ingénieurs en informatique. Pour les jeunes diplômés nés avec un smartphone dans une main et une souris dans l'autre, le secteur IT ouvre un large panel de métiers et de spécialisations.

Développeur, IT Architect, CTO ou Responsable Cloud, de nombreux postes à responsabilités sont accessibles en quelques années seulement. La capacité à appréhender une nouvelle technologie (IA, Big Data...) en la considérant comme l'élément d'un nouveau paradigme techno est une compétence clé dans un monde où tout s'accélère.

Soft skills à travailler : savoir se remettre en cause, travailler en équipe.

Salaire variable selon l’expérience et la valorisation du parcours.

L'ingénieur commercial

Très demandés dans les domaines techniques (automatisation, matériel industriel), les ingénieurs commerciaux jouent sur leur double compétence : comprendre les attentes d'un client et mettre en place une stratégie de développement produit qui y répond correctement.

Ils sont également chargés de la prévision et du suivi de leurs ventes. La plupart d'entre eux sont des ingénieurs qui ont musclé leur profil technique d'une double formation en marketing/ventes. L’inverse est plus rare. Il n’est pas rare de les voir accéder à des postes de direction au bout de six à dix ans d’expérience.

Soft skills à travailler : pédagogie, empathie, savoir cerner un besoin.

Salaire médian après 3 ans d’expérience : 4 300 € par mois.

7 questions pour définir votre raison d’être

“Quand on aime ce qu’on fait, ce n’est pas du travail c’est de l'épanouissement”. Il arrive effectivement de rencontrer des gens épanouis, radieux, travailleurs, parfois fatigués mais passionnés, qui aiment leur job.

Souvent, quand on les connaît, on trouve que leur métier leur va bien. Quand on ne les connaît pas, on trouve que d’entendre quelqu’un parler positivement de son boulot c’est assez agréable.

Bien qu’il y ait partout, et pour tout le monde, des jours avec et des jours sans, qui sont ces gens qui sont heureux au travail ? Comment ont-ils fait ? Quelles décisions ont-ils prises ? Quelles questions se sont-ils posées ?

Gagner de l’argent ou accéder à de la reconnaissance sociale ne suffit plus. Nous avons aujourd’hui besoin de dédier nos efforts et notre quotidien à quelque chose qui nous anime, quelque chose de plus grand que nous. Nous souhaitons faire avancer une cause qui nous tient à cœur et en laquelle nous croyons. C’est souvent ce qu’on appelle “avoir de l’impact”.

Voilà 7 questions pour définir votre raison d’être, pour trouver une activité qui match votre caractère, votre passion et vos capacités. Devenez cette personne épanouie et passionnée qu’il est si inspirant de rencontrer.

Qu’est ce que vous faites de votre temps libre ?

“Dans la vie, faites ce que vous feriez gratuitement et faites-le jusqu’à ce que ça vous rapporte de l’argent”. Fabuleuse phrase de l’humoriste Roman Frayssinet qui récapitule bien la première question. Comment occupez-vous votre temps quand vous êtes maître de votre agenda ?

Prenez-vousdes photos ? Prêtez-vous une oreille attentive à vos amis ? Faites-vous du bénévolat ? Organisez-vous des voyages ? Vous vous cultivez ? A quel sujet ? Observez vos habitudes et listez ce que vous faites spontanément. C’est sûrement la voie principale pour trouver votre raison d'être.

Qu’est ce qui vous tient à cœur et pourquoi est-ce important ?

Attention à bien discerner ce qui vous tient à cœur et ce que vous aimez. Vous pouvez aimer les cosmétiques mais les cosmétiques ne vous tiennent pas à cœur. Rapprochez vous de vos valeurs, de ce qui compte à vos yeux.

Existe-il une cause qui vous anime particulièrement ? Une mission spécifique qui vous pousse vers l’avant ? Quand il n’existe pas de sens à ce que l’on fait ou que l’on perd le cap, le but, la vraie raison de nos actions, on stagne, on se sent inutile, on perd notre motivation et notre dynamisme. C’est humain et c’est normal.

Dans quoi êtes-vous bon ?

Les chiffres vous parlent ? Vous écrivez bien ? Vous êtes créatif ? Vous êtes logique ? Vous êtes sportif ? Vous êtes rationnel ? Vous aimez les langues ? Vous vous adaptez vite ? Vous êtes doués avec les gens ? Tout ça à la fois ? Identifiez vos points forts car ils vont ouvrir la voie à vos compétences professionnelles et au type de postes vers lesquels vous vous dirigerez et pour lesquels vous serez apprécié.

A l’inverse, identifiez rapidement ce dans quoi vous n'êtes pas bon. Même s’il est bien de challenger sa zone de confort de temps à autre, il est tout à fait normal de ne pas être bon partout. Vous pouvez vous faire aider d’un coach ou d’un ami pour créer un effet miroir. Demandez à votre entourage de vous décrire en quelques adjectifs qui vous définissent le mieux.

Qu’est ce qui vous donne de l’énergie ? Qu’est ce qui vous motive ?

Votre raison d'être est ce qui donne du sens à vos actions, c’est le moteur de votre efficacité au quotidien.

Prenez une semaine type de votre vie et listez tout ce que vous faites. Attribuez ensuite une couleur aux tâches et actions qui vous apportent de l'énergie et de la joie et identifiez avec une autre couleur celles qui consomment votre énergie et vous fatiguent (celles que généralement vous procrastinez). Les tâches qui vous apportent de l'énergie sont au cœur de votre raison d'être.

Qui vous inspire et pourquoi ?

Il y a beaucoup de gens admirables et chacun de nous a une petite liste de gens qui nous inspirent. Qu’ils soient connus dans le monde entier ou simplement dans le pâté de maisons, qui sont ces gens que vous admirez ? Et pourquoi les admirez-vous ? Est-ce l’excellence avec laquelle ils exercent une discipline ? Est-ce leur humanité ? La ferveur de leur engagement envers une cause ? Ça peut être n'importe quoi, du moment que ça vous parle.

En parlant de gens inspirants, allez jeter un œil sur ce qu’a écrit Simon Sinek dans son livre Start with Why. Pas d’inquiétude, il y a aussi un TED Talk qui récapitule sa théorie principale, celle qui dit que les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites. De la même manière que les entreprises doivent savoir pourquoi elles font ce qu’elles font, il est important que vous sachiez pourquoi vous faites ce que vous faites.

Quel environnement de travail correspond à toutes vos réponses précédentes ?

Une fois que vous avez une idée de solide de ce qui vous anime, trouvez une entreprise ou une organisation qui partage la même raison d'être ou dans laquelle vous pourrez exprimer votre potentiel et votre passion pleinement. Ainsi, vos valeurs et vos buts seront alignés avec ceux de votre organisation. Et si vous ne trouvez pas l’entreprise idéale.... Créez-la !

Pour également mieux comprendre qui vous êtes dans un environnement de travail et quels sont vos moteurs motivationnels vous pouvez utiliser des tests de personnalités tels que le MBTI qui est reconnu ou des tests de personnalité gratuits. Ça vous sera utile pour comprendre vos sources de motivation, d’énergie et pour comprendre quel rôle ou environnement de travail vous correspond.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi et pourquoi ?

C’est la règle des Five whys, ou en français, les Cinq Pourquois pour trouver la racine des choses et les comprendre en profondeur. Si à chaque fois que vous répondez à une question on vous redemande le pourquoi de votre réponse, vous allez de plus en plus loin dans votre compréhension de vous-même. Et c’est la connaissance de soi qui vous mènera à l'épanouissement professionnel, par le choix de la bonne activité et du bon environnement de travail. Et souvenez-vous, aucun choix n’est définitif, changer de voie est possible et même encouragé, si cela peut vous mener à aimer ce que vous faites.

Conclusion

Votre raison d’être et votre épanouissement professionnel se cachent à l’intersection de vos passions, vos valeurs et vos compétences. Grâce à ces 7 questions, parcourez ce cheminement d’esprit pour trouver une bonne raison de vous lever le matin, tous les matins !

Comment trouver le job qui me convient ?

Vous venez d’obtenir votre diplôme, mais vous ne savez pas vers quelle carrière vous diriger ? Ou vous vous ennuyez dans votre job actuel et vous ne trouvez pas un métier qui vous correspond ? De plus en plus de personnes veulent un travail qui fait sens pour eux, en accord avec leurs valeurs. Mais en pratique, c’est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît !

Selon une enquête IVox menée pour Attentia, un travailleur sur cinq affirme ne pas se sentir heureux à son travail. Et la question du sens revient de plus au plus au centre de l’attention.

Betuned vous donne cinq pistes pour enfin trouver le job qui vous convient !

Qui êtes-vous ?

Qu’aimez-vous faire au quotidien ? Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ? Votre métier doit vous correspondre et cela demande un minimum d’introspection et de remise en question. Vous devez en quelque sorte devenir un expert de vous-même ! Simple en apparence, répondre à ces questions peut être assez compliqué dans un monde où l’influence règne en maître. Il est important de savoir ce que vous avez envie de devenir, quelles émotions vous voulez ressentir et surtout, que faire pour y arriver.

Questionnez votre entourage.

Vous êtes presqu’un livre ouvert pour votre famille et vos amis ? Vos proches vous connaissent mieux que personne. Quels sont vos atouts ? Quels sont vos points forts et vos points faibles ? Demandez-leur et servez-vous de cet avantage pour lister vos compétences et avoir ainsi un regard extérieur sur votre personnalité et votre manière de fonctionner.

Prenez votre temps.

Une décision comme celle-là ne se prend pas à la légère. On ne change pas de job comme on change de chemise. Prenez le temps d’examiner les avantages et les inconvénients de la situation. Plusieurs mois sont parfois nécessaires pour trouver votre voie. Pensez également à ce qui vous fait perdre la notion du temps. Repensez d’ailleurs à vos expériences passées. Qu’est-ce que vous avez aimé ? Qu’avez-vous détesté ? Comment améliorer votre situation ?

Essayez !

Vous avez un peu de temps devant vous ? Alors essayez votre futur métier. Cela peut se faire via un stage dans une société qui vous plaît. Vous pouvez également contacter les personnes qui font déjà ce job pour avoir leur ressenti, qu’ils vous expliquent leur quotidien, les points forts et les compétences à avoir pour l’exercer,… . C’est le meilleur moyen de se rendre compte si vous êtes fait pour cet emploi ou si vous faites totalement fausse route.

  • Ayez de l’ambition !

Bannissez la phrase, « c’est mieux que rien » ! N’ayez pas peur de viser aussi haut que possible. Plus vous viserez haut, plus vous serez motivés et plus vous donnerez le meilleur de vous-mêmes pour enfin décrocher le job de vos rêves !

Si après tout cela, vous êtes toujours dans le flou le plus complet, n’hésitez pas à faire plusieurs tests d’orientation. Ils pourront vous donner quelques indications sur votre job idéal.

Voici notre sélection :

https://www.orientation-carriere.com/test.php

https://test-orientation.studyrama.com/

https://www.e-emploi.be/tests.php

Sokanu Career Test

The O-Net Interest Profiler

Les enjeux de la communication à l’ère du digital

Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont fondamentalement changé la manière dont nous communiquons. Pour s’assurer une présence là où leurs audiences passent du temps, les marques ont elles aussi investi les réseaux sociaux et les plateformes digitales, pas uniquement pour vendre, mais surtout pour être visibles et pour maintenir un lien avec leurs consommateurs.

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D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, ce sont les consommateurs et les citoyens qui ont le pouvoir et c’est aux marques et aux chargés de communication de s’adapter pour construire une relation de confiance, maintenir la réputation de la marque (et rester aussi loin que possible du bad buzz) et apporter écoute et soutien aux consommateurs afin de leur assurer l’expérience la plus agréable et personnalisée possible.

Voilà donc un récap’ de la façon dont la digitalisation a transformé les métiers de la communication.

Le format : du papier à la toile, du tangible au virtuel

Un magazine. Un quoi ? Un magazine, un journal, une revue. Bon, on vous l’accorde, ça existe encore, mais la presse écrite papier ne cesse de reculer face aux réseaux sociaux et plateformes digitales. Nous sommes passés d’un monde où la communication se faisait sur papier, sur les ondes ou à la télévision à un monde où la communication ne dort jamais, sur les réseaux sociaux.

Toute la journée, tous les jours de la semaine, aux quatre coins de la planète. Cela a un impact fondamental sur la manière dont ceux qui travaillent dans la communication planifient la création de leur contenu : on ne pense pas de la même manière une interview de plusieurs pages dans un magazine et la même interview en format vidéo de moins de deux minutes.

Le format digital implique également une rapidité de circulation de l’information plus intense et un périmètre plus étendu. Sur la toile, l’effet boule de neige des algorithmes engendre cette idée de viralité qui ne connaît pas de frontières. Le monde en ligne n’a pas de limites, tout est partageable. Cela offre de fabuleuses opportunités de communication, mais nécessite également une grande prudence pour éviter le bad buzz !

Les interlocuteurs : les marques, les politiques, les célébrités

Vous avez quelque chose à dire à une marque ? Rien de plus simple… vous leur envoyez un DM (direct message) sur Facebook ! Autre option, vous les taggez dans votre story Instagram. Si vous entrez en contact avec le compte d’une marque sur Instagram, il y a de grandes chances qu’on vous réponde. Aujourd’hui, il est donc possible de converser avec une marque, et surtout de lui faire part de ses opinions.

Il en va de même pour les célébrités et les hommes politiques. Ces gens auparavant inatteignables vous parlent désormais sur Twitter et vous pouvez leur répondre. Les réseaux sociaux ont eu pour effet d’aplatir les rapports de communication.

Et il est important de s’en souvenir, notamment quand on fait de la communication politique. Des milliards d’yeux sont rivés sur les comptes officiels en permanence. Un tweet envoyé trop vite ? sous le coup de l’émotion ? on le regrette cinq minutes plus tard ? C’est souvent déjà trop tard.

Le fait que les utilisateurs des réseaux sociaux scrutent les moindres faits et gestes des marques, des célébrités et des politiques a un impact important sur les décisions que les entreprises prennent et surtout la manière dont elles les communiquent.

La temporalité : l’ère du “always on”, du préparé au spontané

Cette vigilance extrême oblige les PR, les chargés de communication et les community managers à être toujours connectés, car la toile ne s’arrête jamais de communiquer.

Premièrement, cela nécessite d’avoir un œil partout : site Internet, profils sur les réseaux sociaux, e-mails et messagerie en ligne. Le bruit ambiant est constant et parfois confus, il faut éliminer le brouhaha qui n’est pas nécessaire et se concentrer sur ce qui aura de la valeur ajoutée pour les consommateurs.

Le always on implique également de réagir rapidement. Fini l’ère du préparé, du répété, du bien rodé, les consommateurs et les citoyens veulent du spontané et de l’authentique, parfois même du décalé avec des GIFs et des memes.

Mais… le spontané, ça se prépare et ça s’anticipe ! Être prêt à réagir rapidement nécessite d’anticiper les scénarios possibles. Quelle est la ligne directrice de notre communication ? Quelles sont nos valeurs ? Quels sont nos messages clés ? Quel est le ton que nous souhaitons adopter avec ceux qui interagissent avec nous ?

En communication externe ou interne, il est nécessaire de se préparer à un monde d’immédiateté.

Développeur ou manager : faut-il faire un choix ?

Commencer par un poste de développeur puis de développeur senior pour enfin manager une équipe de développeurs, c'est le parcours classique des métiers de la programmation et, par la même occasion, qui implique très souvent de faire une croix sur de nombreux aspects de son métier d’origine.

Un vrai dilemme donc pour de nombreux passionnés : comment concilier évolution de carrière ou salariale et son envie de continuer à coder ?

Mais alors, quelles sont les raisons qui poussent de nombreux développeurs à devenir manager ? Et est-il possible, voire souhaitable, de construire sa carrière et de s’épanouir sans suivre ce qui ressemble beaucoup à un chemin tout tracé ?

Déterminisme professionnel

Dans la presque totalité des entreprises, le besoin de reconnaissance, le pouvoir et la rémunération sont des moteurs très puissants. Lorsque l'on demande à un développeur senior pourquoi il a choisi de prendre un poste de manager, la réponse la plus courante est l’augmentation de son salaire.

La raison est assez simple : en Europe, la rémunération des métiers IT purement techniques plafonne plus rapidement après quelques années d'expérience que les rôles orientés « business »" ou « vente ». Résultat, de nombreux développeurs se sentent obligés de passer du côté obscur de la force, c'est-à-dire d'abandonner leurs chères lignes de codes et autres bases de données pour gérer une équipe.

Il existe également une certaine pression sociale, celle de devoir progresser à tout prix dans l'entreprise pour valoriser son CV et construire une trajectoire de carrière “logique” et valorisée au regard de ses pairs, d’un futur employeur ou de son entourage.

« Soit il reste "développeur" et il sera considéré dans la majorité des entreprises comme un "attardé" qui est condamné à travailler à la cave avec un salaire de misère, soit après 2 à 3 ans de développement, il accepte d'être orienté vers la responsabilité de projet pour finir par faire 100 % d'administratif ou de la vente (et on se retrouve alors avec la situation ubuesque où, lorsqu'un développeur commence à être productif grâce à l'expérience acquise, on l'utilise pour autre chose !). »

Marco 46, développeur senior (extrait d'une discussion sur le forum www.développez.com).

La faute aux entreprises ?

Un certain déterminisme régit par conséquent le monde des développeurs en les encourageant à céder aux sirènes du management. Phénomène d’ailleurs amplifié par certains services RH qui souhaitent à tout prix fidéliser leurs profils techniques en leur offrant un meilleur salaire et des galons supplémentaires.

En effet, dans la culture européenne, l'évolution ne peut être que verticale : il faut s'élever dans la hiérarchie, devenir chef de projet ou lead développeur pour être mieux payé. Et cela signifie souvent ne plus coder du tout...

De l'autre côté de l'Atlantique, il n'en est pas ainsi. Dans une entreprise comme Google ou Amazon, les développeurs sont la ressource la plus importante de l’entreprise et ces dernières l’ont très bien compris et valorisent donc énormément le poste.

Aux États-Unis, deux filières de progression pour les pros du cod se sont mises en place, l'une très « technique » et l'autre plus « business ». Toutes deux permettent le même type d'évolution en termes de salaire et de prestige au sein de l'entreprise. Ainsi, un développeur n’a pas forcément à choisir entre un job qui lui plaît et l'attrait de la rémunération.

Stop !N’achetez pas votre aller - simple pour San Francisco tout de suite ! Lisez simplement la fin de cet article.

Se poser les bonnes questions

Vouloir gagner plus ou évoluer vers un poste qui inclut du management ne sont pas forcément de mauvaises façons d’envisager son avenir. L'important est de rester maître de ses choix et de trouver ce qui procure de la satisfaction dans le métier qu’on exerce. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions.

L'argent, et après ?

On dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Cette affirmation est certes vraie, mais il est naturel de vouloir que ses années d'expérience en programmation soient, dans une certaine mesure, récompensées par un salaire plus important. En revanche, si une rémunération plus élevée s’acquiert aux dépens d'une passion que l'on doit abandonner, le jeu en vaut-il la chandelle ?

S'épanouir en tant que manager ?

Écrire des lignes de codes et manager une équipe sont deux métiers très distincts. Prendre la parole en public, gérer les problèmes de ses collaborateurs, embaucher, motiver, rendre des comptes en interne...Vous épanouirez-vous dans un tel contexte ?

De plus, un bon développeur ne fait pas automatiquement un bon manager. Si vous vous sentez l'âme managériale, des formations existent pour acquérir un certain vernis avant de vous lancer.

Dans tous les cas, sachez que, en devenant chef d’équipe, vous serez plus souvent en première ligne et que le niveau de stress moyen augmentelorsque l'on gère de l'humain avec toute la complexité que cela implique.

« Être responsable d'une équipe de développeurs se résume essentiellement à des tâches plus administratives que techniques, il faut que tous ceux qui ont envie de garder les mains dans le code en aient conscience. » LuckyLuke34, développeur (extrait d'une discussion sur le forum développez.com).

Une passion éternelle ?

A l’inverse, cette petite flamme qui fait briller vos yeux lorsque vous pensez à votre quotidien de développeur sera-t-elle éternelle ? C'est une question difficile mais essentielle. Dans 5 ou 10 ans, cette énième ligne de code ne sera-t-elle pas la ligne de trop ?

Le risque de se sentir piégé dans une fonction qui ne vous anime plus est une situation à envisager. Dans ce cas, vous orienter vers des postes de management est une option parmi d'autres pour éviter la monotonie.

Choisir de ne pas choisir

Et si la meilleure façon d'envisager le dilemme du développeur manager était de se donner les moyens de ne pas choisir entre rester développeur ou devenir manager ? Ou du moins, de refuser le manichéisme de la question telle qu'elle est posée traditionnellement.

Dans certaines entreprises, l'envie du développeur de le rester toute sa vie est conciliable avec une progression hiérarchique ou salariale. De plus en plus d'équipes IT sont dirigées par un binôme formé d'un lead développeur et d'un manager chargé de tâches plus administratives. À vous de trouver l’entreprise qui servira d’écrin à l’expression de votre talent et de votre créativité. Activez votre réseau et mettez-vous en veille active.

Il est aussi parfois possible d’aménager son propre poste au fur et à mesure que l’on gagne en expérience pour trouver le juste équilibre entre management et développement. Les organigrammes ne sont pas toujours aussi rigides que l’on ne le croit.

« Un développeur expérimenté peut aussi faire un peu moins de code et un peu plus de gestion de projet, d'architecture, de conception, de conseil, c'est pour moi le rôle d'un développeur senior. On tire ainsi profit de toutes ses années d'expérience, tout en apportant une grosse valeur ajoutée sans quitter la technique. »

Grunk sur le forum développez.com.

La réflexion ultime pour n'importe quel développeur est d'augmenter la valeur qu’il apporte à son entreprise. Pour cela, il est important de se tenir sans cesse au courant des enjeux technologiques à venir et d’acquérir les compétences nécessaires pour s’attaquer aux défis que l’entreprise doit relever. Devenir un expert incontesté dans un domaine vous donnera les clés pour maîtriser votre avenir et vous façonner un poste sur mesure.

Environnement : six métiers pour sauver la planète !

Ce matin, vous vous êtes réveillé en vous disant : « Je veux sauver la planète ! » Bonne nouvelle : le secteur de la transition énergétique est un des plus prometteurs. Ce sera même l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois en 2022 en Europe et dans le monde. Rien qu’en Belgique, on estime que 10 000 emplois sont directement concernés.

Problème : les candidats, toutes disciplines confondues, se font plutôt rares. Méconnaissance de la filière, préjugés sur des métiers réputés scientifiques ou difficulté à repérer les entreprises qui recrutent, les obstacles sont nombreux.

Partons à la découverte des métiers qui sont les plus recherchés et qui vous permettront de faire coïncider fiche de paie et bonne conscience citoyenne en faveur de la planète !

Pourquoi une telle demande ?

C’est dans l’air - pollué certes - du temps ! Au niveau mondial, les populations des pays qualifiés de développés se montrent de plus en plus préoccupées par l’avenir de la planète et cherchent des solutions pour créer les conditions d’un futur vivable. En retour, la politique accompagne cette tendance de fond à grands coups de lois, de plans de relance, de transitions vertes et aussi parfois de greenwashing.

Dans le cadre du plan de relance européen, le plan belge prévoit des mesures pour un budget de 5,926 milliards d’euros. Ces mesures sont réparties en 85 projets d’investissement et 36 projets de réforme. Le plan de relance économique, qui doit maintenant être approuvé par l’Europe, s’articule autour de cinq axes thématiques :

  • Climat, durabilité et innovation ;
  • Transformation numérique ;
  • Mobilité ;
  • Social et vivre ensemble ;
  • Économie du futur et productivité.

Tous les secteurs d’activités sont donc concernés — même la finance crée des fonds green ! —, puisque la transition énergétique est un sujet transversal qui concerne tous les acteurs de la vie économique des pays. Voici les métiers les plus recherchés.

Energy manager : la nouvelle star des métiers verts !

En caricaturant ce job, on pourrait dire que l’energy manager est la personne qui vous fait une remarque lorsque vous oubliez d’éteindre la lumière du salon ou de fermer la porte du frigo !

Il veille en effet à l'efficacité énergétique d’une usine, d’une administration ou d’une collectivité. Son rôle est d’optimiser les consommations d’énergies. Employé directement par une entreprise, les energy managers font souvent partie d’un cabinet de conseil.

Un poste devenu stratégique, notamment dans le bâtiment où les ingénieurs en génie climatique (température et qualité de l’air) sont très recherchés. L’energy manager intervient sur tous les flux, du chauffage aux déchets. Il peut aussi peser pour acheter plus responsable. De plus en plus de postes d'acheteur responsable/acheteur durable se créent d'ailleurs dans les grandes entreprises. L'acheteur n'est plus payé pour « juste » acheter le moins cher possible !

Si les postes de chef de projet exigent un niveau bac+5 et au moins un an d’expérience, moyennant des salaires entre 38 000 et 45 000 euros annuels, les fonctions de chargé d’études, chargé d’affaires ou commercial en efficacité énergétique sont accessibles avec un bac+3 (salaire autour de 30 000 euros par an), à condition d’avoir de bonnes connaissances en certificats d’économie d’énergie (CEE).

Les métiers du génie climatique dans le bâtiment

Malgré la crise, tous les métiers autour du génie climatique sont très porteurs, parce qu’ils bénéficient du boom de la rénovation énergétique des bâtiments dopée par le plan de relance, eh oui ! Le secteur du bâtiment est particulièrement ciblé, puisqu’il consomme à lui seul 45 % de l’énergie produite et 25 % des émissions de CO2 en Europe.

Toute la chaîne de la construction et ses métiers profitent du boom de la rénovation énergétique.

En amont des projets de rénovation, on recourt de plus en plus aux conseillers en énergie afin d'optimiser les installations CVC. Les entreprises du BTP ont aussi besoin de chargés d’affaires en rénovation, de managers d'équipe spécialisés en performance énergétique ou encore d'ouvriers qualifiés pour mener des travaux d'isolation, de chauffage ou de ventilation.

Mais aussi, en aval de la filière, de nombreuses professions s'occupent du suivi énergétique des bâtiments, comme le technicien d'exploitation CVC ou l'ingénieur thermicien.

Ces métiers sont tous à caractère technique et nécessitent plusieurs années d’études.

Consultant RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)

C’est lui qui conseille l’entreprise sur sa politique de développement durable, c’est-à-dire celle qui répondra le mieux aux enjeux sociaux et environnementaux tout en étant économiquement viable. Le consultant RSE établit alors un diagnostic et des recommandations. Il doit ensuite dialoguer avec l’ensemble des parties prenantes (direction de l’entreprise, personnel, actionnaires et investisseurs…). Le consultant RSE est également chargé de mettre en place des processus de vérification des pratiques des fournisseurs et de réaliser des rapports sur les actions et résultats de la stratégie RSE au sein de l’entreprise.

Pour les jeunes diplômés, les cabinets de conseil sont une très bonne porte d’entrée. Chez Deloitte, le nombre de consultants RSE est par exemple passé de 100 à 200 en trois ans, avec des salaires d’embauche autour de 35 000 euros par an.

Dans les entreprises, les profils plus confirmés de responsables développement durable ou chargés de mission RSE définissent les bonnes pratiques, mettent en place des indicateurs, assurent une veille réglementaire et organisent des campagnes de sensibilisation en interne. Leurs rémunérations se situent entre 50 000 et 65 000 euros.

Responsable des achats durables

Garantir un sourcing propre est devenu un enjeu crucial pour nombre d’entreprises. La hantise des multinationales de l’agroalimentaire, de la beauté ou de l’habillement : se faire épingler, avec risque de boycott, pour comportement antisocial ou anti environnemental, notamment chez leurs fournisseurs et sous-traitants.

D’où la montée en puissance, au sein de leurs services achats, de postes de vigies de l’éthique. Ces acheteurs responsables ont souvent un double parcours – école de commerce ou d’ingénieurs (notamment agro) avec un master en RSE. Mais ces fonctions sont aussi l’occasion de belles reconversions pour des pros des achats, de la logistique ou de l’audit. Comptez 35 000 euros pour un premier emploi et jusqu’à 80 000 euros avec trois ans d’expérience. Parmi les recruteurs de pointe sur ces fonctions : Danone, Sephora ou Picard.

Juriste en environnement

Sa mission ? Aider les entreprises et les collectivités à se conformer aux exigences réglementaires en matière d’environnement (consommation énergétique des bâtiments, substances interdites dans les produits ou emballages, traitement des eaux et des déchets, risques industriels, etc.).

Cet impératif de « compliance » exige une veille minutieuse du droit français, européen et international. Et, comme il s’agit de répercuter ensuite ces informations à des ingénieurs, un bagage scientifique ou une bonne connaissance du secteur s'avère être un gros plus.

Les industries chimiques, agroalimentaires ou de l’énergie sont très demandeuses de ces profils, qui démarrent en moyenne à 30 000 euros annuels.

Pour les plus militants : ingénieur en décroissance !

Le métier est émergent et reste en grande partie à inventer. Les activités humaines jouent un rôle dans le réchauffement climatique, l’ingénieur en décroissance met au point des solutions moins voraces en énergie. Il peut s’agir de concevoir des systèmes d’énergies renouvelables, de recommander des modes de vie plus sains, d'œuvrer pour la relocalisation d’activités économiques et ainsi réduire les transports de marchandises polluants.

« Un ingénieur doit pouvoir répondre aux questions de son époque. Fabriquer un cadre de vie plus soutenable, plus économe », estime Clément Choisne, diplômé en 2018 de l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. Lors de la cérémonie de remise des diplômes, son plaidoyer pour réorienter la formation d’ingénieurs vers l'étude de solutions aux problèmes du climat plutôt qu’à la perpétuation du système productif qui en est la cause a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Je n’ai pas d’ambition, et alors ?

Je n'ai pas d'ambition professionnelle, mais alors vraiment pas. En fait, je crois bien que je n'ai jamais eu d'ambition du tout. Entendons-nous bien : je n'ai rien contre les personnes qui en ont, mais devenir manager, obtenir une promotion, gagner plus, relever des challenges au quotidien... tout cela ne m'a jamais vraiment intéressé. Pourquoi tant d'émois pour quelques galons en plus ?

Même au collège, je n'avais pas d'ambition. Lorsque, sûr de son fait, mon professeur de français a cru déceler en moi le nouveau Baudelaire et m'a inscrit à un concours national de rédaction, j’ai refusé au dernier moment d'envoyer au jury les quelques feuillets que j'avais laborieusement grattés au crayon carbone tout un week-end durant. Même chose lorsque mon professeur de ski a voulu m'inscrire à un slalom géant pour tester ma progression et me confronter aux autres jeunes de la station. Je n’ai rien voulu savoir. Pas envie. Pas besoin. « Si tu n'as pas une peu d'ambition, tu ne réussiras pas dans la vie », m'a-t-il lancé, dépité de son constat. J’étais si jeune et déjà si désintéressé.

Il avait raison : je n'ai pas réussi dans la vie. Mais il y a des gens comme ça, des gens comme moi, qui n'ont pas envie de réussir selon certains des critères imposés, selon la norme. Ce n'est pas un acte de rébellion, mais juste un état d'esprit légèrement différent qui rend certaines personnes imperméables aux injonctions de leur époque. Pas de vacances aux Maldives, pas d'appartement avec terrasse ou de belle voiture avec système audio dernier cri ; rien de rien, ça ne m'intéresse pas. Même les beaux discours de Steve Jobs sur “connecting the dots” et “be hungry, be foolish”, ça me laisse froid. Même Elon Musk et ses voitures électriques et ses vaisseaux spatiaux, me fait davantage penser au responsable du rayon jouet qu’à un inventeur de génie. Si cela l’amuse après tout.

Oui, autant mettre tout de suite les pieds dans l’plat. Le sens (caché ?) que l'on donne à l'ambition depuis le début de l'ère industrielle et du capitalisme est fortement lié à notre capacité à accumuler des biens matériels en échange du travail fourni. L'ambition post-moderne est intimement liée à notre trajectoire professionnelle. Il faut dire que l'on consacre une part tellement importante de notre temps à gagner notre vie qu'il est normal que l'ambition soit mesurée à l'aune de notre place sur l'organigramme. Je travaille donc je suis ?

Notons au passage que l'ambition n'a pas toujours été liée à la réussite professionnelle et au travail. Il y a à peine 2 000 ans de cela, dans la Grèce antique, les ambitieux ne travaillaient pas. En revanche, les pauvres et les esclaves, oui. Autre temps, autres mœurs. Et, même à l'heure actuelle, l'ambition n'est pas bien vue partout dans le monde. Dans la culture orientale, c’est un vice qui nous attache à ce qui est matériel et nous détourne de la spiritualité, de la vertu, de la sagesse.

L'ambition serait donc le moteur qui nous fait progresser, qui nous aide à avancer, à nous motiver, à en vouloir toujours plus. Bref, la condition de notre succès. Dans le dictionnaire, on trouve la définition suivante pour le mot « ambition » : « La recherche ardente de la réussite, du pouvoir, des honneurs, de la fortune ; un désir, un souhait quant à son avenir personnel. »L'ambitieux, c'est celui qui en veut, qui se bat, qui grimpe les échelons, qui fait des sacrifices pour obtenir ce qu'il désire. Mais tout ça pour quoi, au juste ? C’est en cela que, l’ambition, moi, je la trouve obscène ou du moins gênante. Inexistante chez les plus pauvres pour qui l’objectif est de subsister, tout simplement ; luxe inutile chez les riches qui possèdent déjà, mais souhaitent obtenir un peu plus.

Au fil des siècles, l'ambition est donc devenue une norme informelle dans le monde du travail, comme la politesse, la pause déjeuner ou les after work. À respecter, donc, pour être accepté.e socialement. On ne peut pas ne pas être ambitieux.se. D'ailleurs, et c'est curieux, dans le dictionnaire, on ne trouve pas vraiment l'antonyme d'« ambitieux », comme ci ce concept n'avait pas lieu d'être. On trouve des périphrases comme « personne de nature modeste, désintéressée» ou encore « homme sans envergure». D'ailleurs, ne dit-on pas souvent d'une personne sans ambition apparente qu'elle manque de personnalité ?

Pour ma part, j’ai également constaté que l'ambition a toujours été LA question piège des entretiens d'embauche et des rendez-vous Tinder ; bref, d'au moins 50 % de ce qui constitue ma vie. Il faut en avoir suffisamment pour montrer qu'on est quelqu'un de déterminé, mais pas trop pour ne pas effrayer son monde. Nous entretenons un rapport ambigu avec l'ambition, comme si, à trop vouloir l'étaler devant les autres, on allait passer pour un.e arriviste aveuglé.e par la réussite.

Alors, pour ne pas passer mon temps à éviter ce piège, à un moment de ma non-carrière, j’ai dû décider de devenir un non ambitieux, quelqu'un de modeste et sans envergure, en somme.Et si « ambition» rime tellement avec « réussite», comment fait un non ambitieux pour survivre au quotidien ? Est-il possible d'œuvrer consciemment à sa non-réussite ? Ne s'agit-il pas d'un suicide social, voire professionnel ? Eh bien, pas du tout ! Car, pour survivre dans un monde majoritairement peuplé d'ambitieux, le modeste développe sa stratégie.

De quoi ai-je besoin ?

La clé du succès pour les gens qui n'ont pas d'ambition, c'est de mener une réflexion constante sur leurs véritables besoins et ce qui les rend heureux. En y réfléchissant, on s'aperçoit vite que la plupart de nos désirs — qui sont le moteur de l'ambition — nous sont dictés par le monde extérieur par effet de mimétisme. Répondre aux questions « De quoi ai-je vraiment envie » et « De quoi ai-je besoin dans la vie ? » permet d'éviter d'acheter le même coupé-cabriolet que son collègue.

Faire un peu semblant

C'est un cas particulier, mais j'ai trouvé un remède qui fonctionne plutôt bien.

Quand, pendant des années, le réveil sonnait le lundi matin, je n'ai que très rarement sauté de joie en pensant à mon chef et mes collègues. Idem pour les autres jours de la semaine, d'ailleurs. Alors, à moins de vivre comme un ermite sur sa montagne — situation que je n'exclue pas pour mon avenir —, le non ambitieux progresse dans un monde où l'ambition est la norme. Ma stratégie à moi, c'est de ne pas tout prendre au premier degré et de faire un peu semblant. Avec mes collègues, avec mes boss, parfois avec mes amis. J'acquiesce, je comprends, je compatis.

Et puis — mais, là encore, c'est un cas particulier —, après une décennie et quelques mois de préavis à user mes semelles de commercial dans les hall d'entrée de grandes entreprises pour aller vendre ma tambouille, j'ai décidé d'aller voir ailleurs, mon ailleurs. Je suis devenu travailleur indépendant. Pour le meilleur et pour le pire. Cela m'a permis d'évacuer cette forme de pression sociale qui — je m' en suis rendu compte bien après — me rongeait de l'intérieur et m'empêchait de déterminer ce qui était vraiment important pour moi.

Et comme ça, le lundi matin, il est tout à fait normal que je ne saute pas de joie en pensant à mes collègues, puisque je n'en ai pas.

Rêver un peu

Certains soirs, après une (dure) journée de travail, mon esprit se laisse aller à une douce rêverie, toujours la même. Un verre de Bourgogne à la main, le regard un peu dans le vague, assis sur le canapé du salon, j'entre dans ma propre dystopie. J'imagine un autre monde, un monde dans lequel l'ambition n'existe pas. Un monde dans lequel personne ne m'aborde en soirée pour me demander ce que je fais dans la vie. Je m'invente des amis modestes et on parle des livres qu’on a lu, de la musique qu'on écoute et des films qu'on a aimés. On ne parle pas de travail, de promotion ou de salaire. Pourquoi le ferions-nous ? Nous n'avons pas d'ambition...

On ne parle pas du nombre de carats sur la bague de fiançailles qu’on a prévu d’acheter, de nos vacances à Dubaï ou du prix du mètre carré en centre-ville. C'est un monde avec des personnes non ambitieuses comme moi, des personnes qui ne comparent pas les choses entre elles. Un monde où les gens sans envergure n'ont rien à prouver, dans lequel l'ambition n'a pas disparu mais s'exprime de manière plus personnelle.

Au bout du troisième verre de Bourgogne, j'y vois encore plus clair, mais d'autres questions me viennent à l'esprit. Et si l'ambition, c'était tout simplement le fait de mettre de l'énergie dans les choses qui nous intéressent vraiment ? Une ambition toute personnelle, secrète et non affichée. Et, au final, pourquoi l’ambition est-elle à la fois louée et méprisée ? Je ne sais pas, et je n'ai pas l'ambition de répondre à cette question, mais je me dis que tout cela a peut-être à voir avec la place du travail dans notre société.

Mais mon ambition à moi aujourd'hui, c'est de terminer la rédaction de cet article et d'aller dîner avec ma copine. On m'a demandé d'écrire une chronique en 1 000 mots, et je réalise que j'en suis déjà à 1 500. Fidèle à ma non-ambition, je vous quitte à la fin de cette phrase pour ne point trop en faire.

Comment mettre en place une stratégie de cooptation efficace?

La cooptation est une technique de recrutement qui consiste à recommander un membre de son réseau pour un poste à pourvoir dans son entreprise. Concrètement, un collaborateur, un ancien collègue ou un ami qui possède les compétences recherchées pour le poste en question.

Pourquoi la cooptation est-elle de plus en plus utilisée par les entreprises et quels en sont les avantages pour votre politique RH et surtout, comment mettre en place une stratégie de cooptation efficace pour recruter les meilleurs ?

Une technique de recrutement à part entière

La cooptation pâtit parfois d’une mauvaise image. On la confond souvent avec le piston, pratique qui consiste à favoriser une personne qui n’a pas les compétences requises pour un poste ou une responsabilité. La cooptation consiste au contraire à trouver le profil le plus pertinent possible pour un poste donné en faisant appel au réseau plutôt qu’à la publication d’une annonce sur un site carrière ou sur LinkedIN par exemple.

Google par exemple propose des primes pour les salariés qui cooptent. Cela leur permet de filtrer les candidats, l’entreprise recevant près d’un million de CV par an !

La cooptation est même devenue une véritable stratégie de détection des talents pour les entreprises qui ont bien cerné les enjeux et avantages de ce mode de recrutement. D’ailleurs, près de 40 % des cadres (chiffres APEC, 2018) sont recrutés selon ce principe.

La cooptation est d’ailleurs surtout pratiquée par les entreprises pour recruter :

  • des profils expérimentés ou pour des postes à forts enjeux, comme un directeur financier, un directeur des opérations ou directeur des opérations par exemple.
  • des profils pénuriques comme des développeurs IT ou bien des consultants experts sur un sujet bien précis.

Les avantages de la cooptation

Ils ne sont pas négligeables. La cooptation, pour être efficace, doit donc trouver sa place au sein même de votre stratégie RH et ne pas être un “dernier recours”.

Elle doit être comprise comme étant une corde supplémentaire à votre arc “recrutement” ; une corde secondaire certes, mais à ne pas négliger. Parmi les avantages liés à la mise en place d’un processus de cooptation on retrouve :

  • l’accès à des candidats très qualifiés qui vous sont directement recommandés ;
  • la valorisation de votre marque employeur dans la mesure où votre entreprise est elle-même recommandée par les équipes internes ;
  • le gain de temps de recrutement et le gain économique associé. C’est souvent l’avantage perçu le plus apprécié des responsables RH !
  • l’assurance d’un onboarding plus rapide et efficace avec un référent dans l’entreprise pour le nouveau collaborateur ;
  • le renforcement de l’esprit d’équipe et davantage de confiance entre manageurs et collaborateurs ;la cooptation permet également d'accéder à la « zone grise », c'est-à-dire aux candidats qui ne recherchent pas activement un emploi, mais qui restent ouverts aux opportunités.

Dans les entreprises IT, la cooptation est fréquemment utilisée. Chez Open par exemple, un système de points est mis en place pour le recrutement par cooptation. Cela permet de gagner des chèques cadeaux, et jusqu’à 2500€ pour le troisième coopté ! Environ 1/3 du recrutement s’effectue de cette manière.

Quelques bonnes pratiques pour bien coopter

Fournir un cadre très clair à vos collaborateurs

C'est un conseil de base qui s'applique à tout nouveau dispositif mis en place dans une entreprise. Pour éviter toute dérive et mettre en place un programme de cooptation rigoureux, vous devez définir un cadre clair. Qui peut et ne peut pas être recommandé par vos employés ? Quelles sont les compétences requises ou le niveau d’expérience souhaité, et surtout : quels sont les postes ouverts à la cooptation ? Soyez précis ! Et fixez des règles qui reflètent les valeurs de votre entreprise pour éviter des effets pervers comme une surabondance de candidatures qui ne correspondent pas à vos besoins.

Définir un processus clair et structuré

Essayez également de mettre en place un processus de cooptation clair et structuré, comme un funnel de conversion en marketing. Vos employés doivent savoir à qui s'adresser lorsqu'ils veulent recommander quelqu'un, quel outil utiliser pour enregistrer la recommandation et pour suivre le processus.

Chez Accenture, la cooptation est pratiquée depuis le début du nouveau millénaire. Les procédures à suivre pour les cooptateurs sont affichées à l’aide de posters. De plus, en cas de possibilité de recrutement, les collaborateurs sont informés par mail. En cas de recrutement, le cooptateur reçoit des compensations sous forme de bons d’achat, entre 500 et 2.000€. Et ça marche ! En 2007, 1/4 des recrutés l’était par le biais de la cooptation !

Motiver et récompenser les employés qui cooptent

Motivez vos collaborateurs par des mesures incitatives. Bien sûr, l'engagement de vos employés et leur bonne volonté peuvent suffire à leur faire adopter ce dispositif en premier lieu... Mais pour que la cooptation devienne un réflexe pour vos employés, il est essentiel de les motiver et de les remercier pour leurs efforts avec une prime de cooptation, par exemple, voire des bonus.

Dans le secteur du conseil, c’est pratique courante : chez Capgemini, par exemple, la prime de cooptation varie entre 1 200 euros (pour la cooptation d'un profil junior) et 2 000 euros (pour la cooptation d'un candidat plus expérimenté). Fixer des barèmes permet d’éviter toute déconvenue future avec le coopteur et de modérer les ardeurs à vouloir trop recommander.

Valoriser la cooptation au sein de l'entreprise

Il est important de valoriser le système de cooptation au sein de votre organisation. Vos équipes doivent comprendre tous les enjeux et les avantages de ce mode de recrutement. Parce qu'ils font partie de l'entreprise, les salariés sont les mieux placés pour recommander des profils. Ils connaissent les engagements, la mission et la culture de l'entreprise, et sont donc parfaitement capables d'évaluer la pertinence d'un candidat pour un poste donné.

Chez Sopra Steria (SSII), la cooptation est une vieille habitude maison : tout salarié peut proposer au service RH des candidats et se voit gratifié d'une prime de 700 euros brut par poulain finalement recruté. De quoi joliment arrondir ses fins de mois, d'autant que chacun peut proposer autant de noms qu'il le souhaite… et que le turn over dans ce genre d’entreprise est supérieur à la moyenne.

Chez Alten, une autre SSII adepte du recrutement par cooptation, un salarié était ainsi à l'origine de seize embauches en 2018, empochant une prime totale de 8 000 euros brut : record à battre !

Pensez également à alerter vos équipes lorsqu'un poste stratégique s'ouvre. Communiquez de manière transparente sur les pénuries de talents que vous rencontrez. En bref : mobilisez vos employés autour de vos défis de recrutement. La cooptation n’est rien d’autre qu’un mode de recrutement collaboratif : si vos collaborateurs sont motivés et se sentent concernés, ils pourront être pourvoyeurs de candidats de qualité !